Le général du Corps des Marines Frank McKenzie, chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), a exprimé vendredi son inquiétude face à l’échange de tirs entre Israël et l’Iran. « Ils ont déjà mis nos troupes en danger à plusieurs reprises, que ce soit en Irak ou en Syrie », a déclaré le militaire.
Il a ajouté qu’il « croit qu’il est clair qu’Israël prendra des mesures défensives lorsqu’il agira contre l’activité iranienne dans la région ». « Il est clair que Téhéran veut éliminer Jérusalem », a-t-il ajouté.
Cette semaine, les gardiens de la révolution iraniens ont attaqué avec des missiles balistiques un complexe dans la région d’Erbil, capitale de la région kurde en Irak. Selon McKenzie, cette attaque ne visait pas les États-Unis.
Les médias locaux ont initialement rapporté que le tir de missile était la réponse de l’Iran à la mort de deux de ses officiers des Gardiens de la révolution lors d’une attaque en Syrie attribuée à Israël.
Pour sa part, la chaîne libanaise du Hezbollah, al-Mayadeen, a également rapporté que l’attaque iranienne était une réponse aux attaques précédentes d’Israël.
Les défunts étaient deux officiers des gardiens de la révolution. Leurs noms : Murta’a Said Najad et Ihsan Karbalai Pur.
La chaîne Kurdistan 24 a diffusé des images des dégâts causés par l’attaque.
Dans un communiqué publié par la force militaire persane et repris par plusieurs médias du pays, il a été assuré qu' »Israël est responsable du crime » et qu’il « le paiera ».
La dernière fois que l’Iran a reconnu que des membres de ses rangs étaient morts à la suite d’attaques israéliennes, c’était en avril 2018, lorsque sept soldats des Gardiens de la révolution sont morts dans une action militaire contre l’aéroport militaire T4, dans la région de Homms, en Syrie.
Un mois après l’incident, l’Iran a répondu par un lancement de missile effectué par l’une des nombreuses organisations qui opèrent dans la région en faveur de ses intérêts.