Lapid frappe fort : « Et si mon porte-parole avait touché des millions du Qatar ? »

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Dans un post incendiaire publié sur les réseaux sociaux, Yair Lapid, chef de l’opposition, a retourné la scène politique israélienne avec une question rhétorique qui vise en plein cœur le Premier ministre Netanyahou et son entourage.

Lapid imagine un scénario : et si son propre porte-parole, Niv, décrit comme « drôle, intelligent, supporter du Hapoël Be’er-Sheva », avait reçu des dizaines de milliers de dollars chaque mois directement du Qatar – cet État du Golfe qui abrite les dirigeants du Hamas et finance sans complexe les infrastructures de l’organisation terroriste ?

Un scénario imaginaire… ou pas si fictif ?
Lapid pousse l’ironie plus loin :

« Que diraient alors Yinon Magal, Zimri, Irit Linor ? Que ferait Netanyahou ? Il demanderait qu’on me chasse, qu’on m’arrête, qu’on enferme toute ma famille. »

Avec une série de questions martelées comme un coup de masse, Lapid met en lumière ce qu’il appelle « l’hypocrisie flagrante » de la droite actuelle : lorsqu’il s’agit d’un proche de Netanyahou soupçonné d’avoir reçu des fonds de l’étranger, soudain « il n’y a rien de mal ».

Le Qatar, sponsor officiel du Hamas
Le choix de Lapid d’évoquer le Qatar n’est pas innocent. Chacun sait que Doha est la maison dorée des dirigeants du Hamas : Ismaïl Haniyeh, Khaled Mechaal, et consorts y vivent comme des princes, pendant que les habitants de Gaza survivent dans la misère. En soulignant cet exemple, Lapid renvoie directement aux accusations embarrassantes qui pèsent sur certains proches du pouvoir israélien.

Un coup politique bien placé
Même ses détracteurs, qui ne portent pas Lapid dans leur cœur, admettent que cette fois, il a visé juste. En transformant une affaire lourde en un jeu d’hypothèses à la fois sarcastiques et glaçantes, il a mis le doigt sur ce que beaucoup pensent tout bas : l’argent qatari, moteur du Hamas, ne devrait jamais croiser la politique israélienne.

Entre humour noir et accusation directe
Lapid joue ici sur la corde de l’humour noir : il ne dit pas directement « traîtres », mais tout son texte converge vers ce mot interdit. Car, rappelle-t-il, si une telle affaire avait éclaté dans son camp, la droite l’aurait immédiatement qualifié de « collaboration avec l’ennemi ».

Réactions en chaîne attendues
À la Knesset comme dans les médias, ce genre de sortie ne laisse personne indifférent. Les partisans de Netanyahou crieront à la « démagogie », mais dans l’opinion publique, la question posée résonne : peut-on fermer les yeux quand des millions du Qatar circulent, alors que ce pays finance ceux qui ont massacré des Israéliens le 7 octobre ?

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