Al Harasa, la police locale opérant à Kafr Qassem, a été fondée il y a 30 ans dans le but de protéger les villageois et de prévenir la violence, le trafic de drogue et la criminalité. Aujourd’hui, « Al Harasa » est une milice pour tout, comme l’a décrit hier le ministre de la Sécurité intérieure, Omar Bar-Lev.
L’organisation, qui opère sous les auspices de la municipalité, est budgétisée par elle et dirigée par les religieux du mouvement islamique, la faction sud, qui a parcouru un long chemin depuis qu’elle était un comité local de sécurité. Le Comité de défense, tout comme les comités locaux pour l’éducation, la construction et le bien-être, qui ont prospéré sous les auspices du Mouvement islamique principalement depuis qu’il a commencé à participer aux institutions gouvernementales locales, n’était qu’un autre cadre local en 1996 nommé « Al Harasa ».
La majeure partie de son développement dans le village est attribuée à la décision du maire, Adel Badir, membre du centre communautaire, de transformer l’organisation en service municipal à toutes fins utiles, en 2013. Cette année, l’organisation a été ajoutée à la municipalité de Kfar Qassem. A cet égard, les membres de l’organisation viennent des cercles du mouvement islamique, Badir a soutenu le concours pour la municipalité et il les a récompensés lorsqu’il les a recrutés peu après à la municipalité de Kafr Qassem et leur a donné aussi des budgets généreux.