Kiryat Ono : les habitants furieux après la rumeur d’un achat immobilier par Avner Netanyahou

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Une rumeur immobilière enflamme les réseaux sociaux israéliens : selon plusieurs habitants de Kiryat Ono, le fils du Premier ministre, Avner Netanyahou, aurait acheté une villa de luxe de 17 millions de shekels dans un quartier huppé. L’intéressé dément, mais la polémique prend des allures d’affaire d’État.

Le calme feutré des rues de Kiryat Ono, banlieue chic à l’est de Tel-Aviv, a été rompu par une rumeur persistante :
Avner Netanyahou, fils du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, y aurait acquis une villa haut de gamme estimée à 17 millions de shekels, sous le nom d’emprunt “Avi Segal”.

L’information, relayée d’abord sur les réseaux sociaux avant d’être reprise par TMI / Maariv, a déclenché une vague de commentaires sarcastiques et virulents.

📰 Source : TMI – Maariv Online, 29/10/2025

“D’où vient l’argent ?”

Sur le groupe Facebook local, les messages se sont multipliés :

“Comment un jeune homme de son âge, sans carrière notable, peut-il s’offrir une maison pareille ?”
“Même les start-upistes ne paient pas 17 millions pour un pavillon à Ono !”

Certains habitants évoquent une confusion possible avec un projet immobilier voisin, mais pour d’autres, le mal est fait :

“Même s’il ne l’a pas achetée, l’image de privilège reste gravée”, écrit une résidente.

Les critiques visent surtout l’inégalité et le népotisme supposé : beaucoup y voient le symbole d’une élite politique “déconnectée du pays réel”.

Le démenti d’Avner Netanyahou

Face à l’emballement médiatique, Avner Netanyahou a réagi rapidement.
Dans un message adressé à la rédaction de Maariv, il a tenu à démentir formellement l’information :

“Je suis trop jeune pour Kiryat Ono”, a-t-il ironisé.
“Je n’ai acheté aucune maison en Israël, ni ailleurs, sous aucun nom.”

Une vérification effectuée par le journal auprès du registre foncier israélien n’a d’ailleurs révélé aucune transaction récente au nom d’“Avi Segal” dans la rue concernée.

Mais le bad buzz, lui, ne s’est pas arrêté : en quelques heures, des milliers d’internautes ont commenté la rumeur sur X et TikTok, souvent avec un mélange de cynisme et de jalousie sociale.

Un climat de méfiance envers les “fils de”

Le fils cadet du Premier ministre, connu pour sa discrétion et ses études à l’étranger, s’était déjà retrouvé sous le feu des projecteurs après la révélation, en 2022, de l’achat d’un appartement à Londres pour 500 000 £, payé comptant.
Cette précédente acquisition, authentifiée par le registre britannique, alimente aujourd’hui les soupçons :

“Quand on a déjà acheté à Londres sans prêt, tout devient crédible”, ironise un commentateur.

Les médias de gauche comme de droite se sont emparés du sujet.
Certains dénoncent une “chasse à la famille Netanyahou”, d’autres évoquent une “opacité financière troublante”.

Un éditorialiste du quotidien Israel Hayom souligne :

“Ce n’est pas tant la véracité de la rumeur qui importe, que la vitesse avec laquelle elle s’est imposée. En Israël, les fils de dirigeants ne peuvent plus échapper à la suspicion.”

Kiryat Ono, symbole d’un Israël fracturé

Kiryat Ono, bastion de la classe moyenne supérieure, devient ainsi le théâtre d’un débat national sur les privilèges et la méritocratie.
Alors que le coût de la vie explose, le simple soupçon d’une acquisition à huit chiffres par un “fils de Premier ministre” suffit à cristalliser les frustrations.

“Ce n’est pas une question de politique, c’est une question de justice sociale”, confie une mère de famille citée par Maariv.
“Quand nos enfants peinent à louer un 3 pièces, comment rester indifférents ?”

Les proches d’Avner rappellent qu’il ne détient aucun poste officiel et qu’il subvient seul à ses besoins depuis la fin de ses études, refusant toute aide publique.

Une rumeur symptomatique de la défiance populaire

Cette affaire illustre la méfiance croissante des Israéliens envers leurs élites, dans un pays marqué par la guerre, la crise du logement et les scandales politiques.
Les réseaux sociaux sont devenus le tribunal permanent des puissants.
Et même un démenti ne suffit plus à effacer l’accusation.

“La post-vérité n’a pas besoin de preuve, seulement d’un tweet bien tourné”, résume un sociologue israélien interrogé par Mako.

Si l’affaire se révèle infondée, elle aura au moins confirmé une chose :
en Israël, la frontière entre transparence et traque publique n’a jamais été aussi fine.

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