Khamenei fanfaronne : « Nos ennemis ne peuvent pas nous soumettre par la guerre » – l’aveu d’une faiblesse déguisée en défi

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Le guide suprême iranien Ali Khamenei a une nouvelle fois joué son rôle favori : celui du vieux gourou défiant « l’ennemi occidental ». Dans une déclaration retransmise aujourd’hui par les médias de Téhéran, il a affirmé que « le peuple iranien se dresse fermement contre les humiliantes exigences américaines de capitulation » et que « les ennemis de l’Iran ont compris qu’ils ne peuvent pas contraindre la République islamique à se soumettre par la guerre ». Selon lui, « les tentatives actuelles se concentrent sur la division interne pour briser la nation ».

La rhétorique du défi permanent

Khamenei reprend ici une formule bien rodée : chaque crise militaire ou économique devient, dans son discours, une « victoire de la résistance » iranienne. Pourtant, derrière les mots, la réalité est bien différente. L’Iran est aujourd’hui affaibli par des sanctions internationales massives, isolé diplomatiquement et confronté à une contestation sociale profonde. Les femmes, les étudiants, les minorités ethniques et religieuses bravent régulièrement le régime, malgré une répression sanglante.

Sa référence à la « guerre » est d’autant plus ironique que l’Iran, par ses proxys – Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, milices chiites en Irak et Hamas à Gaza – mène en permanence une guerre indirecte contre Israël et les États-Unis. Chaque roquette tirée depuis le Sud-Liban, chaque drone expédié vers Israël, chaque attaque maritime dans le Golfe persique est un prolongement de cette stratégie. Mais face à la puissance militaire israélienne et au soutien américain consolidé depuis Trump, Téhéran sait pertinemment qu’un affrontement direct serait suicidaire.

La peur de la division interne

Si Khamenei insiste autant sur la menace de « division », c’est que c’est bien là que réside sa véritable fragilité. Les manifestations de 2022 après la mort de Mahsa Amini, étouffées dans le sang, ont montré que le régime n’est plus intouchable. La jeunesse iranienne n’aspire pas à la guerre sainte contre Israël ou à l’exportation de la révolution islamique, mais à la liberté, à internet sans censure, à un avenir digne.

Paradoxalement, plus le régime proclame sa « victoire » contre l’ennemi extérieur, plus il révèle sa crainte de l’ennemi intérieur : son propre peuple.

Israël et l’ombre iranienne

Pour Israël, ces déclarations sont à la fois une provocation et une confirmation. D’un côté, elles illustrent l’obsession de Téhéran pour la confrontation avec l’Occident et l’État hébreu. De l’autre, elles prouvent que la stratégie israélienne de pression militaire, économique et diplomatique porte ses fruits : l’Iran, incapable de lancer une guerre frontale, se retranche derrière des slogans.

Comme l’explique Infos-Israel.News, chaque rodomontade de Khamenei cache une inquiétude croissante du régime face à son isolement régional, notamment depuis le renforcement des alliances entre Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn et d’autres pays arabes dans le cadre des accords d’Abraham.

Une vieille recette pour un vieux régime

Le discours de Khamenei s’inscrit dans la tradition des dictatures : transformer la faiblesse en bravade. Plus le pays est en crise, plus le régime proclame sa résistance invincible. Mais derrière le rideau de propagande, la République islamique vacille. L’économie est exsangue, la population épuisée, et les jeunes Iraniens rêvent plus de fuir à l’étranger que de mourir en martyrs.

L’histoire du Moyen-Orient enseigne une chose : les régimes qui s’accrochent par la peur et par la guerre de propagande finissent toujours par s’effondrer, souvent au moment où ils crient le plus fort leur « victoire ».

Pour suivre les évolutions autour du régime iranien et leurs conséquences pour la sécurité d’Israël, consultez Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires RakBeIsrael et Alyaexpress-News.

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