A l’occasion de la Journée de Jérusalem, le Bureau central des statistiques publie : la capitale est en tête des naissances avec une marge significative, avec plus de 25 000 bébés nés chaque année.
Le Bureau central des statistiques a publié aujourd’hui (mercredi) à l’occasion de la Journée de Jérusalem des données montrant que la capitale d’Israël est la ville avec le plus grand nombre de naissances dans le pays, avec 25 680 bébés nés en 2024, dont 16 563 de femmes juives et autres, et 9 117 de femmes arabes.
Cela représente environ 14 % de toutes les naissances du pays, bien que la part de la ville dans la population soit d’environ 10,4 %.
Cette croissance impressionnante s’explique également par un taux de fécondité élevé : 3,70 enfants par femme (contre une moyenne nationale de 2,87), et 4,40 chez les femmes juives et autres. De plus, l’âge moyen des mères à la première naissance est nettement plus bas à Jérusalem : 24,6 ans, contre 27,4 ans en moyenne nationale.
Cependant, malgré ces chiffres impressionnants, Jérusalem continue de faire face à une tendance inverse : un solde migratoire interne négatif. En 2024, 18 550 habitants ont quitté la ville, tandis que seulement 10 750 s’y sont installés. Les données montrent que 35 % des personnes quittant Jérusalem sont des enfants et des adolescents de moins de 19 ans, un chiffre qui suggère que les jeunes familles quittent la ville. Parallèlement, 31 % des personnes qui s’y installent sont des jeunes de 20 à 29 ans, ce qui suggère que la ville attire les célibataires, mais ne parvient pas toujours à retenir les familles.
Néanmoins, la population de Jérusalem a augmenté d’environ 17 900 habitants en 2024, principalement en raison de l’accroissement naturel (21 500 nourrissons) ainsi que d’un afflux de migrants internationaux et étrangers.
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