Israël verrouille l’accord : la clause 5 du plan Trump empêche tout chantage du Hamas

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Alors que les négociations s’intensifient au Caire sous médiation américaine et égyptienne, un détail juridique passé presque inaperçu change radicalement la donne : le “paragraphe 5” du plan Trump pour Gaza. Selon Maariv et des sources israéliennes, cette clause introduite à la demande de Jérusalem stipule que la libération des prisonniers palestiniens ne pourra avoir lieu qu’après la libération complète de tous les otages israéliens — vivants ou morts. Un verrou juridique conçu pour empêcher toute manipulation du Hamas et garantir que le processus de libération se fasse sans mise en scène ni retard calculé.

Une riposte à des années de “jeux du Hamas”

Lors des précédents échanges de prisonniers, notamment ceux de Gilad Shalit (2011) ou des trêves temporaires de 2024, le Hamas avait souvent orchestré des “libérations en vagues”, alternant promesses et menaces afin d’obtenir davantage de concessions israéliennes.

« Cette fois, pas de théâtre, pas de drapeau vert sur les caméras : chaque otage libéré ramènera Israël un peu plus près de l’échange final », a résumé un haut responsable cité par Infos-Israel.News (infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/).

Le texte du paragraphe 5 est explicite :

« Dès que tous les otages auront été libérés, Israël libérera 250 détenus condamnés à perpétuité, ainsi que 1 700 Gazaouis arrêtés après le 7 octobre 2023, dont des femmes et des mineurs. Pour chaque otage israélien décédé rapatrié, Israël remettra les dépouilles de 15 habitants de Gaza morts. »

Un mécanisme inédit, inspiré des accords de paix américains des années 1980, qui vise à rétablir la symétrie morale : aucune récompense partielle avant la restitution totale des vies captives.

Une logistique médicale sans précédent

Dans les hôpitaux israéliens, la préparation s’accélère. Tsahal a installé un centre de réception dans le camp de Reïm, où chaque otage sera pris en charge par un médecin militaire, un psychiatre et une assistante sociale avant d’être transféré vers l’un des quatre centres hospitaliers mobilisés : Sheba, Ichilov, Beilinson et Assaf Harofeh.
Les experts anticipent des cas de dénutrition sévère, de traumatismes post-captivité, mais aussi des blessures invisibles : choc psychologique, dissociation, perte de confiance.

« Le modèle intégré mis en place est conçu pour soigner à la fois le corps et l’âme », a expliqué un responsable du ministère de la Santé. « Chaque otage aura une chambre isolée, une douche, un repas chaud et un suivi psychologique immédiat. »

Les États-Unis resserrent la pression

Depuis Washington, le secrétaire d’État Marco Rubio a confirmé que les équipes américaines, dont Jared Kushner et Steve Witkoff, sont arrivées au Caire pour finaliser le protocole d’échange.

« La logistique doit se conclure très vite », a-t-il déclaré à ABC. « Ce n’est pas encore la fin de la guerre, mais c’est le début du basculement. »

Rubio a toutefois averti que la seconde phase — le désarmement du Hamas et la création d’un gouvernement transitoire à Gaza — serait « beaucoup plus difficile ».

Une coalition arabe prudemment favorable

Dans un communiqué commun, la Jordanie, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Égypte, l’Indonésie, le Pakistan et la Turquie ont salué les “pas positifs” du Hamas vers le plan Trump, tout en appelant Israël à “appliquer l’accord d’échange de prisonniers sans bombarder Gaza”. Ces États espèrent transformer cette trêve en “cessez-le-feu durable”, tout en réclamant un retour progressif de l’Autorité palestinienne à Gaza.

Mais pour Jérusalem, il n’est pas question de revenir à la situation d’avant-guerre. Le ministre de la Défense Israël Katz l’a affirmé lors d’une cérémonie commémorative :

« À l’issue de cette initiative historique du président Trump, le Hamas sera désarmé et Gaza démilitarisée. Tsahal restera sur le terrain pour protéger nos localités et détruire toute menace résiduelle. »

Il a souligné que la pression militaire israélienne sur Gaza — frappes ciblées, encerclement des tunnels et contrôle des axes — a conduit le Hamas à céder sous la contrainte.

« Ce revirement du Hamas n’est pas le fruit d’un changement de cœur, mais d’un effondrement stratégique. »

Le pari stratégique d’Israël

En exigeant la libération totale des otages avant tout geste humanitaire envers les prisonniers palestiniens, Israël verrouille le scénario. Le Hamas ne peut plus marchander la souffrance ni prolonger le processus à des fins de propagande. L’État hébreu transforme ainsi la condition morale en levier politique : la libération devient une obligation, non un marchandage.

Dans les faits, le paragraphe 5 offre à Israël une garantie psychologique et militaire : aucune pression internationale ne pourra forcer la libération anticipée de terroristes tant que les Israéliens, civils ou soldats, ne seront pas de retour.

Une victoire diplomatique et morale

L’introduction de cette clause, réclamée personnellement par Netanyahou et soutenue par Trump, marque une victoire discrète mais décisive.

« Israël a compris qu’il ne fallait plus jouer le jeu du Hamas », écrit le chroniqueur Avi Ashkenazi dans Maariv. « Ce paragraphe clôt la période des illusions. La morale passe désormais avant la mise en scène. »

Derrière la technicité juridique se cache une dimension symbolique : l’État juif ne négociera plus sa sécurité ni la dignité de ses citoyens. La guerre de Gaza n’aura servi à rien si elle ne garantit pas que le chantage cesse une fois pour toutes.

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