Israël face à l’Europe : après avoir fait le sale boulot contre l’Iran, il est temps d’exiger la facture !

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Israël vient une fois de plus de prouver au monde occidental qu’il est le bouclier avancé du monde libre au Moyen-Orient. En frappant au cœur du programme nucléaire iranien, en paralysant les ambitions régionales de Téhéran et en éliminant des menaces directes aussi bien pour Jérusalem que pour Paris ou Berlin, l’État hébreu a fait bien plus que défendre ses frontières : il a protégé l’Europe. Pourtant, une fois la mission accomplie, les cafés de Milan restent pleins, les terrasses de Paris débordent de consommateurs de croissants, et l’Europe continue de faire la leçon à Israël sur les droits de l’homme et le « dialogue des cultures ».

Le chancelier allemand Friedrich Merz lui-même ne s’en est pas caché : « Israël a fait pour nous le sale boulot. » Une franchise rare, mais qui sonne comme un aveu d’hypocrisie collective. Pendant qu’Israël encaisse les coûts faramineux de cette guerre, que son économie s’alourdit de dettes, d’inflation et de taux d’intérêt élevés, l’Europe se contente de jouir de la sécurité offerte par l’action israélienne, sans même participer au financement de cet effort vital pour sa propre défense.

Il est temps que cela cesse. Israël doit formuler une exigence claire et stratégique à l’Union européenne : participer aux coûts de la guerre contre l’Iran et au-delà, contribuer aux dépenses de sécurité permanentes qu’Israël engage chaque année pour contenir les menaces qui visent autant Jérusalem que Bruxelles ou Stockholm.

Les États-Unis ont déjà balisé la voie : ils n’ont pas hésité à exiger de la Corée du Sud et du Japon qu’ils financent davantage leur propre défense, ni des pays de l’OTAN de consacrer 2 % de leur PIB à la sécurité collective. Ce n’est pas une aumône, mais un paiement équitable pour des services stratégiques. Pourquoi l’Europe ne devrait-elle pas faire de même avec Israël, qui joue le rôle de sentinelle avancée du continent européen ?

Le mythe du « soutien américain à Israël » comme une simple aide gratuite doit aussi être brisé. Ce n’est pas de la charité : c’est un investissement. Israël fournit à Washington des renseignements de premier ordre, des terrains d’expérimentation pour ses armes et technologies militaires, et évite à l’Amérique de déployer ses propres soldats dans la région, ce qui lui coûte ailleurs des dizaines de milliards de dollars. Selon Yoram Ettinger, ancien consul d’Israël à Washington, la valeur du renseignement et de l’expérience militaire qu’Israël transmet aux États-Unis équivaut à plus de 100 milliards de dollars, bien au-delà des sommes que l’Amérique verse sous l’étiquette trompeuse de « l’aide militaire ».

En Europe, cette hypocrisie est d’autant plus frappante que la sécurité du Vieux Continent est directement menacée par les mêmes ennemis qu’Israël affronte au quotidien. Les milices irakiennes financées par l’Iran, les infrastructures terroristes en Syrie, les convois d’armes qui auraient pu finir dans des cellules jihadistes en Europe : tout cela, Israël les neutralise avant même que les Européens n’en entendent parler. Et ce ne sont pas des théories : en 2015, le Mossad a aidé la France et l’Autriche à déjouer des cellules de Daesh ; en 2018, Israël a révélé à l’Allemagne, aux Pays-Bas et à la Belgique une infrastructure terroriste iranienne en plein cœur de l’Europe. Et pas plus tard que ces dernières semaines, le Mossad a permis de déjouer un attentat sur le sol allemand.

Face à cela, il est impératif qu’Israël pousse à la création d’une coalition stratégique, voire d’une alliance de défense régionale avec les États-Unis, les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, et les États européens les plus lucides comme l’Allemagne ou la République tchèque. Si l’OTAN est incapable de s’étendre à Israël pour des raisons diplomatiques évidentes, créons une « OTAN du Moyen-Orient », une ligne de défense frontalière pour l’Occident, où chaque partenaire contribuerait financièrement et militairement.

Cette approche pourrait être soutenue par Washington via les leviers économiques du G7 ou du G20, forçant ainsi les Européens à sortir de leur hypocrisie pacifiste : il n’est plus question de profiter de la protection d’Israël tout en se permettant de le condamner à chaque frappe défensive.

Chaque roquette interceptée par le Dôme de Fer ou missile stoppé par les systèmes de défense israéliens, c’est une menace en moins pour l’Europe. Chaque cyberattaque iranienne ou djihadiste déjouée par les unités israéliennes, c’est un attentat de moins contre Paris ou Bruxelles. Cela a un prix, et il est temps que l’Europe le paie.

Le débat public en Europe doit évoluer : la sécurité dont jouit l’Occident n’est pas un dû, elle est le fruit d’une guerre de l’ombre que mène Israël avec ses soldats, son renseignement et son économie. Exiger une contrepartie financière, stratégique et diplomatique n’est pas une option : c’est une nécessité vitale pour Israël et un devoir moral pour l’Europe.

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