Israël face à la critique russe : défendre sa survie n’est ni injustifié ni illégal

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Le 13 juin, le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a fermement dénoncé les frappes israéliennes sur le territoire iranien, les qualifiant “d’injustifiées et d’illégales”. Une déclaration qui a immédiatement fait réagir Jérusalem, alors que Tsahal poursuit ses opérations ciblées pour neutraliser la menace iranienne. Mais que vaut vraiment cette condamnation de Moscou, elle-même engagée dans des guerres brutales à travers le monde ?

L’hôpital qui se moque de la charité ?

Avant même d’analyser la légitimité ou non des frappes israéliennes, il convient de s’interroger sur la crédibilité morale et juridique de la Russie pour formuler de telles accusations. Car il faut oser : Moscou, qui a envahi l’Ukraine en 2022, bombardé des maternités, annexé des territoires, et ignoré les résolutions de l’ONU, vient aujourd’hui donner des leçons de droit international.

Une guerre à l’échelle européenne, des crimes documentés par des centaines de journalistes et ONG indépendants – et pourtant, le Kremlin s’indigne que l’État d’Israël protège ses citoyens contre des ennemis jurés.

Cette posture n’est pas seulement hypocrite. Elle est aussi profondément cynique.

Ce que dit réellement le droit international

Israël n’a pas déclaré la guerre à l’Iran. Il a répondu à une menace croissante, systémique et explicite :
– L’Iran appelle ouvertement à la destruction de l’État hébreu
– Il finance, arme et entraîne des groupes terroristes à ses frontières
– Il développe des missiles balistiques longue portée, destinés à frapper Israël
– Il cherche à se doter de l’arme nucléaire
– Et il a récemment visé le réacteur nucléaire de Dimona, ce qui constitue un casus belli clair.

Dans ce contexte, la Charte des Nations Unies reconnaît le droit à la légitime défense. L’article 51 stipule qu’un État membre peut prendre les mesures nécessaires pour se défendre, même sans autorisation préalable du Conseil de sécurité, en cas d’agression réelle ou imminente.

Israël, selon toutes les analyses stratégiques objectives, agit dans le cadre de ce droit légitime.

Une attaque préventive, pas une guerre d’agression

Contrairement à la Russie en Ukraine, Israël ne cherche ni à conquérir de territoire, ni à renverser un régime étranger. Les frappes sur Shiraz et Tabriz ne visent que des installations militaires, liées à des programmes d’armement offensifs. Aucun civil n’est visé. Aucune infrastructure humanitaire.

Israël n’envoie pas d’armées d’occupation. Il détruit les capacités de nuisance de son ennemi. Cela s’appelle une opération préventive, validée moralement et stratégiquement, pour éviter une guerre bien plus sanglante demain.

Une déclaration motivée politiquement

Pourquoi la Russie s’empresse-t-elle de condamner Israël ? Parce que Moscou est un allié de plus en plus actif de Téhéran.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie a reçu des drones iraniens (Shahed-136), utilisés pour frapper des villes ukrainiennes. En retour, elle soutient diplomatiquement le régime des ayatollahs dans ses ambitions régionales.

Cette alliance d’intérêt est aujourd’hui stratégique : l’Iran fournit des armes à la Russie, la Russie offre sa couverture au Conseil de sécurité.

Ainsi, en condamnant Israël, Moscou protège son fournisseur de drones et envoie un message indirect à ses autres partenaires : « Si vous nous soutenez, nous vous défendrons. »

Mais cette logique d’alliances obscures ne fait que renforcer l’isolement de la Russie sur la scène occidentale – et son éloignement d’un rôle crédible de médiateur.

Israël ne demande pas la permission d’exister

Le message israélien en retour est clair : nous n’attendrons pas de feu vert d’une puissance étrangère pour protéger nos enfants.
Israël agit parce qu’il doit agir. Pas pour obtenir une approbation diplomatique, mais pour garantir sa survie.

La Russie peut continuer à jouer les procureurs du droit international. Cela ne changera rien à la résolution d’Israël à neutraliser toute menace existentielle.

Le Premier ministre Netanyahou l’a dit à plusieurs reprises :

« Notre responsabilité est envers notre peuple. Pas envers ceux qui ferment les yeux sur les missiles pointés vers Jérusalem et Tel Aviv. »

L’Iran comme client stratégique de la Russie

Il faut aussi rappeler que la Russie défend un régime qui finance le terrorisme international. Le Hezbollah, le Hamas, le Jihad islamique – tous ces groupes sont alimentés par des fonds iraniens. Les missiles qui tombent sur les villes israéliennes viennent souvent de Téhéran.

En défendant l’Iran, la Russie se positionne objectivement dans le camp des ennemis d’Israël. Elle n’est plus un acteur neutre. Elle n’est plus un médiateur potentiel. Elle devient partie prenante d’un axe anti-israélien.

Et cela a des conséquences : les relations israélo-russes, déjà froides, risquent de se détériorer encore, notamment en Syrie, où les deux armées se côtoient sur un fil diplomatique très fragile.

Soutien international à Israël

Malgré la critique russe, de nombreuses capitales occidentales ont réaffirmé le droit d’Israël à se défendre.
Les États-Unis, la France, l’Allemagne, le Canada – tous rappellent que les provocations iraniennes sont une menace pour la stabilité mondiale.
Même dans le monde arabe, certains pays du Golfe gardent le silence approbateur, tant ils redoutent eux aussi les ambitions expansionnistes de Téhéran.

Israël n’est pas seul. Et il le sait.

Conclusion : Ce n’est pas Israël qui est en faute – c’est le régime des mollahs

En fin de compte, la déclaration russe ne trompe personne. Elle ne cherche pas à défendre la paix, mais à soutenir un régime dangereux, instable, et fanatisé.

Israël, lui, agit avec discernement, précision, et responsabilité. Il ne cherche pas la guerre. Mais il ne fuira pas la confrontation, si celle-ci est imposée.

Quand un régime appelle à votre destruction, vous n’envoyez pas des fleurs.
Vous enlevez ses griffes. Et vous tenez votre épée.

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