La visite du vice-président américain JD Vance en Israël, prévue du 21 au 23 octobre, a donné lieu à une mobilisation sécuritaire d’ampleur inédite. La police israélienne, en coordination avec Tsahal et le Shin Bet, a lancé l’opération « Blue Shield 7 », une campagne nationale visant à garantir un séjour sans incident pour la délégation américaine.
Selon le porte-parole de la police, des centaines d’agents et de volontaires ont été déployés dans tout le pays, notamment à Jérusalem, Tel Aviv, Kiryat Gat et à l’aéroport Ben-Gourion. L’objectif : prévenir toute tentative d’attentat ou de perturbation, dans un contexte régional toujours sous tension.
Le dispositif inclut la fermeture temporaire de plusieurs axes majeurs — l’autoroute 1 à l’entrée de Jérusalem, le boulevard Ben Zvi, les rues du Roi David, Agron et Gaza — ainsi que la mise en place de zones de sécurité autour de la Knesset, de la résidence présidentielle et du ministère de la Défense.
JD Vance, vice-président du président Donald Trump, effectue ici sa première visite officielle au Proche-Orient depuis son entrée en fonction. Selon The Jerusalem Post, il rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog et le ministre de la Défense Yoav Gallant, afin de discuter du cadre Trump pour la stabilisation de Gaza et de la coordination sécuritaire régionale.
Cette visite, hautement symbolique, intervient alors que Washington s’efforce de consolider l’alliance stratégique Israël–États-Unis, fragilisée par les pressions diplomatiques sur la reconstruction de Gaza. Les autorités israéliennes redoutent des provocations de groupes pro-Hamas ou du Hezbollah, notamment à Jérusalem-Est et sur le front nord.
Les services de sécurité ont appelé le public à éviter les zones concernées et à privilégier les transports publics. « L’État d’Israël prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses alliés et ses invités », a assuré le porte-parole de la police.
Sources : Times of Israel, Jerusalem Post, Jewish Breaking News.
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