Encore une fois, Israël se retrouve au banc des accusés par les Nations unies. Un rapport publié aujourd’hui par l’IPC (Integrated Food Security Phase Classification), organisme fonctionnant sous l’égide de l’ONU, prétend que Gaza serait frappée par une famine au niveau le plus élevé (phase 5), une classification jamais utilisée hors d’Afrique depuis la création de ce barème. Selon le document, la ville de Gaza compterait déjà des morts dus à la faim, et le nombre de personnes souffrant de malnutrition aurait doublé depuis mai.
Mais à Jérusalem, la réaction a été immédiate et sans appel : « un rapport fabriqué, cousu main pour servir la propagande du Hamas ». Le ministère israélien des Affaires étrangères accuse l’IPC d’avoir « sciemment falsifié ses propres critères » pour parvenir à cette conclusion dramatique. « De manière incroyable, ils ont réduit leur seuil mondial de 30 % à 15 % uniquement pour Gaza, et ont ignoré l’indicateur clé de la mortalité. Un tel tour de passe-passe n’a qu’un but : accuser faussement Israël », a dénoncé le communiqué officiel.
Les faits ignorés par l’ONU
Le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT), le général Rassan Alian, a également publié une réponse détaillée. Selon lui, le rapport s’appuie sur des « lacunes factuelles et méthodologiques graves », reposant sur des sondages téléphoniques jamais publiés et sur des données fournies par des ONG locales sous influence du Hamas, ainsi que par l’UNRWA – dont certains employés ont déjà été identifiés comme membres de l’organisation terroriste.
Or, les chiffres réels sont implacables : depuis mai, plus de 10 000 camions de marchandises sont entrés dans Gaza via l’ONU, des ONG internationales et le secteur privé, dont 80 % remplis de nourriture. Conséquence directe : chute des prix alimentaires sur les marchés, meilleure disponibilité des produits et amélioration de l’accès de la population aux denrées de base.
Mais ces données n’apparaissent nulle part dans le rapport IPC. À la place, on y lit des estimations alarmistes, transformées en manchettes sensationnalistes dans les médias internationaux, et reprises avec enthousiasme par les relais pro-Hamas en Europe et au Moyen-Orient.
Une manipulation politique déguisée en humanitaire
L’ONU ne se contente pas de brandir le mot « famine » : le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a même osé accuser Israël d’« utiliser la faim comme arme de guerre », allant jusqu’à parler de crimes de guerre. Une accusation d’une extrême gravité, mais qui s’appuie sur un rapport contesté jusque dans sa méthodologie.
Pour Israël, il s’agit d’une tentative grossière de transformer une guerre contre le terrorisme en un procès international truqué. « Tout le document est basé sur des mensonges du Hamas, maquillés par des organisations qui servent leurs propres intérêts », a insisté Alian. « Il crée un faux récit pour tromper la communauté internationale et sape la compréhension réelle de la situation sur le terrain. »
Une stratégie bien connue
Comme le rappelle Wikipedia sur le Hamas, le mouvement islamiste utilise depuis des années la population gazaouie comme bouclier humain et instrument de communication. Stockage d’armes dans les écoles, détournement de l’aide humanitaire, contrôle du marché noir : le Hamas a transformé la souffrance de sa population en capital politique et diplomatique.
Chaque accusation de famine, chaque chiffre gonflé par des ONG locales, nourrit une machine de propagande qui vise à isoler Israël. Pendant ce temps, des milliers de tonnes de vivres, de médicaments et d’eau continuent d’entrer dans Gaza grâce à des corridors coordonnés par Israël et la communauté internationale.
Le double standard permanent
Cette affaire illustre une fois de plus le deux-poids, deux-mesures de l’ONU : jamais de rapports sur la répression sanglante en Syrie, au Yémen ou en Iran, mais des résolutions à répétition contre Israël. À Jérusalem, on ne s’étonne plus de ce biais, mais on en souligne les conséquences : en alimentant de fausses accusations, l’ONU décrédibilise ses propres instruments humanitaires et transforme la famine – un fléau bien réel ailleurs – en arme politique.
La vérité des chiffres contre la propagande
Au final, les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 100 000 camions de nourriture et d’aide sont entrés dans Gaza depuis le début de la guerre. Les marchés sont fournis, les prix ont chuté, et même si des zones locales connaissent des difficultés, parler de « famine organisée par Israël » relève de la farce.
La diplomatie israélienne le martèle : le vrai responsable de la souffrance à Gaza n’est pas Israël, mais le Hamas. Tant que cette organisation terroriste détournera l’aide et transformera ses propres civils en instruments de guerre, aucun rapport truqué de l’ONU ne pourra masquer la réalité.
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