Iran dévoile son nouveau drone… en copiant encore les Américains : l’“arme secrète” de Téhéran qui ne fait pas trembler Israël

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Téhéran a présenté cette semaine son nouveau drone furtif “Shahed-161”, censé renforcer la flotte aérienne des Gardiens de la révolution pour des missions de surveillance, de renseignement et de frappe. Mais derrière la mise en scène grandiloquente et le discours triomphaliste du régime, une réalité bien connue des experts apparaît immédiatement : il s’agit d’une copie supplémentaire du RQ-170 “Sentinel” américain, capturé par l’Iran en 2011. Comme souvent, l’innovation iranienne commence par de l’ingénierie inversée – et se termine dans les vitrines d’une exposition militaire plutôt que sur un champ de bataille opérationnel.

Les capacités annoncées par l’Iran impressionneraient peut-être un public non averti : portée maximale de 150 km, endurance de deux heures, altitude de 26 000 pieds, vitesse de croisière de 135 km/h et capacité d’emport de deux bombes de 50 kg. Le “Shahed-161” peut décoller depuis une rampe mobile montée sur un véhicule, ce qui, selon Téhéran, augmenterait sa survivabilité et offrirait une flexibilité accrue dans le déploiement.

Pourtant, une simple observation extérieure suffit : le design, les dimensions et même les entrées d’air rappellent étrangement le RQ-170 américain, reproduit déjà dans deux autres modèles iraniens, le “Shahed-171” et le “Shahed-191”. Ces deux appareils ont d’ailleurs été utilisés par l’Iran lors d’envois vers Israël en 2018 puis pendant la guerre “Épées de Fer” — avec un succès pour le moins discutable, la quasi-totalité ayant été interceptée ou neutralisée avant d’approcher la frontière.


Une démonstration de force… pour masquer les frappes israéliennes

Le message politique de Téhéran est clair : malgré les frappes attribuées à Israël contre des usines de missiles et de drones en Iran, la production continue. Chaque exposition militaire devient une tentative de prouver au monde — et surtout à l’opinion interne — que la machine industrielle de la République islamique reste debout.

Mais les chiffres de la dernière confrontation avec Israël racontent une toute autre histoire : des centaines de drones iraniens envoyés vers Israël ont été abattus, parfois même avant d’avoir quitté l’espace aérien syrien ou irakien. Le rapport coût-efficacité est catastrophique pour Téhéran, qui voit ses drones bon marché échouer contre la technologie israélienne.


Des clones bon marché en vitrine : le rêve iranien, le cauchemar de ses clients

Durant l’exposition récente, les Gardiens de la révolution ont également présenté des versions “améliorées” des drones “Shahed-131” et “Shahed-238”, devenus tristement célèbres en Ukraine où Moscou les utilise en masse. Leur faible coût de production et leur précision acceptable en font un produit très recherché par les régimes sanctionnés qui ne peuvent acheter d’armement occidental.

Mais cette “grande réussite” iranienne révèle aussi la limite du modèle : les drones sont efficaces contre des infrastructures civiles ou des armées peu équipées, pas contre une puissance technologique comme Israël, dont les systèmes de détection et d’interception figurent parmi les plus avancés au monde.


L’écart abyssal entre la propagande iranienne et la réalité opérationnelle

Ce nouveau drone, présenté comme un tournant dans l’industrie aérienne de Téhéran, reste donc fidèle à la tradition iranienne :
– une copie d’un modèle américain,
– des performances surévaluées,
– une efficacité limitée sur le terrain,
– et une utilité principalement médiatique.

Israël, qui a affronté ces drones à plusieurs reprises, sait que la menace est bien moins impressionnante que ce que diffuse la propagande du régime. Pour Tsahal, le “Shahed-161” n’est pas un saut technologique, mais un nouveau clone dans une longue série déjà éprouvée et déjà déjouée.

Téhéran peut bien exhiber des maquettes impeccables dans ses salons d’armement : tant que la technologie restera copiée plutôt que développée, l’avantage restera nettement du côté israélien.

 

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