Inbar Haiman, de la compassion au courage : portrait d’une héroïne israélienne

0
19
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

Son nom résonne aujourd’hui comme celui d’une héroïne nationale. Inbar Haiman, jeune femme assassinée et enlevée par le Hamas lors du massacre du 7 octobre 2023, a retrouvé le sol d’Israël pour y être enterrée avec les honneurs. Son histoire, révélée après deux ans de silence, dévoile une personnalité exceptionnelle : une artiste passionnée, une thérapeute empathique… et une ancienne commandante de combat du bataillon mixte Caracal.

Pendant deux ans, la photo d’Inbar a symbolisé l’attente. On connaissait son sourire lumineux, son engagement comme accompagnatrice émotionnelle au festival Nova, où elle s’était portée volontaire pour aider les participants en détresse. Ce que l’on ignorait jusqu’à présent, c’est qu’avant d’être victime de la barbarie du Hamas, elle avait été soldate et commandante dans les forces de défense israéliennes, au sein du prestigieux bataillon Caracal, une unité mixte opérant aux frontières sud. Cette révélation, publiée à l’occasion de la restitution de sa dépouille, a bouleversé Israël : derrière la jeune femme sensible et pacifique se cachait une combattante aguerrie, prête à protéger la vie jusqu’à la sienne.

Inbar Haiman a été enlevée et tuée lors de la tuerie du 7 octobre 2023, puis son corps a été emporté à Gaza par les terroristes. Pendant deux longues années, sa famille a mené un combat incessant pour obtenir des nouvelles, entre espoir et désespoir. Sa mère, Osnat Haiman, avait multiplié les appels aux autorités israéliennes et internationales pour récupérer sa fille, vivante ou morte. Ce combat, relayé par les associations de familles d’otages, s’est transformé en symbole de la détermination israélienne à ne laisser aucun de ses enfants derrière.

Son retour, confirmé officiellement par le ministère israélien de la Défense et le grand rabbinat militaire, coïncide avec la journée nationale de commémoration du 7 octobre, une date marquée par la douleur et la mémoire collective. Dans la symbolique israélienne, il n’y a pas de hasard : l’État rend à la terre d’Israël celle qui, de son vivant, avait consacré sa force à la défendre. « Elle était une combattante dans tous les sens du terme », écrit Yoseph Haddad sur les réseaux. « Une femme de cœur et de courage. Elle a servi dans Caracal, un bataillon d’élite où hommes et femmes se battent côte à côte. »

Les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ses amis la décrivent comme « une artiste libre, une femme forte, douce et pleine d’amour ». Son graffiti coloré, visible sur plusieurs murs de Tel-Aviv et de Netanya, est devenu depuis ce matin un lieu de recueillement. Des bougies et des fleurs s’y amoncellent, accompagnées de messages : « Inbar, ton art vivra plus longtemps que la haine. »

Au-delà du portrait d’une victime, le destin d’Inbar Haiman incarne la complexité d’Israël : une société capable de conjuguer art et guerre, humanité et défense, douceur et détermination. Son engagement émotionnel lors du festival Nova, où elle voulait « aider ceux qui paniquent », illustre cette génération israélienne à la fois fragile et héroïque, élevée dans la conscience du danger mais aussi dans la croyance que la lumière triomphe du chaos.

Sa restitution, orchestrée par la Croix-Rouge sous supervision militaire, a également rouvert le débat sur les violations du Hamas concernant les accords de restitution des dépouilles. Alors qu’Israël continue à remplir ses engagements, l’organisation terroriste conserve encore plusieurs corps d’otages et de soldats. Le retour d’Inbar ne marque donc pas la fin du combat : il rappelle la nécessité d’un effort diplomatique et militaire continu pour ramener tous les disparus et honorer leur mémoire.

Dans les cimetières militaires d’Israël, Inbar Haiman reposera désormais parmi ses frères et sœurs d’armes. Elle rejoint cette longue lignée de femmes israéliennes qui ont choisi de se battre — sur le front, dans les hôpitaux, dans les esprits. Son histoire est celle d’un pays qui, malgré la tragédie, continue à croire à la beauté de la vie et à la puissance du courage.

.

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !