C’est un nouvel épisode d’un théâtre diplomatique bien rôdé, où les projecteurs sont constamment braqués sur Israël, et les vrais pyromanes sont applaudis en coulisses. Ce lundi, 25 pays occidentaux, parmi lesquels la France, le Royaume-Uni, le Japon, l’Italie, la Suisse et le Canada, ont publié une déclaration conjointe accusant Israël de « bloquer l’aide humanitaire » et de « violer le droit international ». Le Hamas, lui, n’écope que d’une phrase. Littéralement.
Dans ce document publié à Bruxelles, ces puissances affirment que « la souffrance des civils à Gaza a atteint des profondeurs inédites », accusant le « modèle israélien d’aide humanitaire » d’être « dangereux et déstabilisateur ». On croit rêver. Non seulement Israël est le seul acteur sur le terrain à livrer une aide structurée, malgré les roquettes qui pleuvent, mais il le fait tout en combattant un ennemi terroriste enfoui dans les hôpitaux et les écoles.
La déclaration évoque bien les otages israéliens détenus par le Hamas, mais en une seule phrase, noyée dans un océan de reproches à l’égard de l’État hébreu. Selon les signataires, plus de 800 Palestiniens seraient morts en tentant d’accéder à l’aide humanitaire. Aucun mot sur les attaques ciblées du Hamas contre ces mêmes points de distribution. Pas un mot sur l’usage cynique des civils comme boucliers humains.
La réponse du ministère israélien des Affaires étrangères ne s’est pas fait attendre : « Cette déclaration est déconnectée de la réalité et envoie un message erroné au Hamas, qui prolonge la guerre par ses mensonges et ses manipulations ». Israël rappelle que le Hamas est l’unique responsable de cette guerre, qu’il a déclenchée par le massacre du 7 octobre, et qu’il continue sciemment d’entraver toute trêve en refusant les propositions d’accord.
Le ministre israélien Gideon Sa’ar a même résumé la situation avec un sens acéré de la formule : « Si le Hamas vous félicite – vous êtes du mauvais côté de l’Histoire. »
Quant à Mike Huckabee, ambassadeur américain en Israël, il s’est dit « écœuré » par cette sortie : « Vingt-cinq pays exercent une pression honteuse sur Israël au lieu de s’attaquer au vrai problème : le Hamas, qui rejette toutes les propositions de cessez-le-feu. » Une voix claire, rare, dans un concert confus.
La déclaration des pays occidentaux dénonce également l’idée d’installer des « villes humanitaires » pour protéger les civils à Gaza – une mesure pourtant soutenue par les Nations unies elles-mêmes ! Mais selon les signataires, il s’agirait d’un déplacement forcé contraire au droit international. De quoi s’agit-il vraiment ? D’un refus de toute solution pragmatique, même temporaire, pour préserver des vies.
Enfin, ils condamnent le plan E1, affirmant qu’il « diviserait un futur État palestinien » et « minerait la solution à deux États ». Pourtant, cela fait des années que cette solution est rendue impossible par le Hamas, qui nie le droit d’existence même de l’État juif.
Ce qu’on lit en filigrane de ce document, c’est une obsession de la diabolisation d’Israël, même au prix de l’impunité totale offerte au Hamas. Une impunité qui, bien sûr, n’encourage jamais la paix, mais renforce le terrorisme.
L’ironie du sort veut que ces 25 pays appellent à « protéger les civils » tout en refusant à Israël les moyens de se défendre contre ceux qui transforment des écoles en arsenaux, qui tirent depuis les hôpitaux, et qui détiennent toujours des enfants, des femmes, des personnes âgées dans des tunnels, dans l’indifférence générale.
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