Sur les réseaux, Yoseph Haddad a livré un réquisitoire sans nuance contre les manifestations pro-Hamas observées en Occident. Pour lui, applaudir une « résistance » qui exécute des civils et massacre sa propre population équivaut à « hypocrisie » — et le temps serait venu, selon lui, de montrer une ligne ferme: réarmer, reprendre la pression et exiger l’application complète des accords.
Haddad, figure médiatique et influent sur les réseaux, pointe le paradoxe : des foules dans les capitales européennes brandissent des rubans verts et acclament une direction qui, sur le terrain, exécute sommairement des opposants et torture des otages. « Vous êtes venus manifester pour eux ? », ironise-t-il. « Quand cessera cette hypocrisie ? Pourquoi ne pas manifester contre le Hamas ? » Ce message, largement relayé, transforme l’indignation en campagne morale : condamner le terrorisme et soutenir les victimes. X (formerly Twitter)
Sur le plan stratégique, Haddad ne se contente pas d’un cri moral : il réclame des actes. Face à ce qu’il perçoit comme une rupture d’engagements du Hamas (notamment le maintien de restes et le non-retour de nombreux corps), il appelle à stopper tout signal de faiblesse — fermeture de points logistiques, remontée en puissance des moyens aériens et mobilisation des chars, si nécessaire. Sa prose résonne d’une logique simple : « le Hamas comprend uniquement la force ». Ce registre s’inscrit dans la veine des partisans d’une ligne dure, convaincus que seule une démonstration de puissance contraindra le mouvement à renoncer à ses méthodes.
Mais l’appel de Haddad soulève aussi des questions éthiques et pratiques : la reprise des hostilités entraînera inévitablement un lourd tribut humain et risque d’aggraver la crise humanitaire dans la bande de Gaza. Les diplomates plaident pour une solution mixte — pression militaire ciblée et relais internationaux pour sécuriser l’accès humanitaire — tandis que l’opinion réclame justice et fermeté.
Au final, le message de Haddad est clair : la mémoire des victimes, la dignité des familles et la sécurité de l’État exigent une réponse ferme et coordonnée. Pour lui, céder à la complaisance internationale ou au relativisme moral reviendrait à trahir ces valeurs.
Sources : publications publiques de Yoseph Haddad (X/Instagram), analyses et comptes rendus des manifestations en Europe et États-Unis. X (formerly Twitter)
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