“Hitler avait raison” et “Tais-toi, Juif” : la tempête antisémite menaçant Nigel Farage

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Nigel Farage, leader du parti de droite radicale Reform UK, connu pour son combat contre l’immigration et actuellement largement en tête dans les sondages britanniques, fait face à de graves accusations concernant des comportements violents, racistes et antisémites lorsqu’il était adolescent, il y a plus de quarante ans. Après une semaine de silence, il s’est exprimé, mais sans démentir totalement.

Un reportage du Guardian a révélé des témoignages d’anciens camarades et professeurs de Dulwich College, une prestigieuse école privée, affirmant que le jeune Farage aurait harcelé des élèves juifs et issus de minorités, proféré des insultes comme “Hitler avait raison” ou encore chanté “envoyez-les tous dans les chambres à gaz”.

Peter Ettedgui, un ancien élève juif devenu cinéaste primé, raconte que Farage “surgissait” derrière lui pour lui dire : “Hitler avait raison” ou “Mettez-les tous au gaz”. Un autre témoin affirme qu’il chantait :
“Mettez tous les Pakis, tous les Yids, tous les Coons dans les chambres à gaz.”

Farage, interrogé par la BBC, nie avoir jamais “blessé quelqu’un directement” mais reconnaît que “c’était il y a 49 ans” et que certaines plaisanteries “peuvent être interprétées différemment aujourd’hui”. À plusieurs reprises, il évite de confirmer “catégoriquement” les dénégations de son porte-parole, créant davantage de confusion.

Ces révélations provoquent une onde de choc dans un contexte où Reform UK promet une politique d’immigration extrêmement dure et aspire à mettre fin à des décennies d’alternance entre conservateurs et travaillistes. Le Premier ministre Keir Starmer qualifie les accusations de “très préoccupantes”.

Plusieurs témoins cités dans l’enquête affirment ne pas prétendre que Farage a conservé ces opinions aujourd’hui, mais exigent de la “clarté morale” de la part d’un homme susceptible de devenir Premier ministre. Farage, qui a bâti sa carrière sur le Brexit et la lutte contre l’immigration musulmane, nie toute appartenance à des groupes extrémistes mais n’a pas présenté d’excuses claires.

L’affaire divise profondément la scène politique britannique et relance le débat sur l’antisémitisme latent dans certains milieux nationalistes. Selon d’anciens élèves de Dulwich College, Farage avait été décrit à l’époque par certains enseignants comme un “fasciste”, notamment en raison de son admiration pour le politicien anti-immigration Enoch Powell.

Ses adversaires reprochent également à Reform UK une “culture toxique” : plusieurs membres ont récemment tenu des propos racistes, sans être exclus du parti. Les critiques appellent Farage à assumer son passé et à s’excuser auprès des victimes, faute de quoi il “n’est pas apte à diriger le pays”.

 

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