La guerre ouverte entre Israël et l’Iran, déclenchée le 13 juin par l’opération israélienne « Lion dressé », suscite de vives réactions sur la scène politique française. Mais là où certains rappellent le droit légitime d’Israël à se défendre face à la menace nucléaire iranienne, d’autres, comme Manon Aubry, eurodéputée de La France insoumise (LFI), préfèrent retourner la situation en accusant… Benjamin Netanyahou et Emmanuel Macron.
Vendredi 20 juin, au micro de franceinfo soir, la co-présidente du groupe de la gauche au Parlement européen a osé déclarer que « l’attaque contre l’Iran est une opération de diversion », et que « Macron a participé à la manœuvre de Netanyahou ».
La rhétorique d’Aubry : diversion et procès permanent contre Israël
Selon Manon Aubry, Netanyahou aurait lancé son opération militaire « trois jours avant la reprise des négociations » entre Américains et Iraniens pour détourner l’attention, allant jusqu’à accuser Israël d’avoir « assassiné le négociateur en chef iranien ». Et comme si cela ne suffisait pas, elle ajoute que le Premier ministre israélien chercherait à masquer « le génocide à Gaza » et ses « poursuites internationales pour crimes de guerre ».
Dans son réquisitoire, l’eurodéputée va plus loin : elle affirme que cette « diversion » a fonctionné, puisque Macron aurait annulé une conférence avec l’Arabie Saoudite sur la reconnaissance de l’État palestinien.
Macron, accusé de complicité avec Netanyahou
Manon Aubry reproche également au président français son « premier réflexe » :
👉 « Rappeler le droit d’Israël à se protéger » et même affirmer que la France serait prête à participer à la protection d’Israël.
Pour elle, ces propos équivalent à cautionner une guerre « préventive », qu’elle juge contraire au droit international.
Problème : ce raisonnement occulte totalement les faits. Depuis des années, Israël alerte sur l’avancée du programme nucléaire iranien et sur la prolifération d’armes fournies au Hezbollah, aux Houthis et aux milices chiites régionales. Ignorer ces menaces, c’est préparer une seconde Shoah nucléaire.
La diplomatie illusoire d’Aubry
Comme souvent, LFI brandit l’arme diplomatique. Manon Aubry affirme croire à l’« Accord de Vienne » (JCPOA) de 2015 et au format P5+1 (Conseil de sécurité + Allemagne). Elle appelle à « remettre Israéliens et Iraniens autour d’une même table » pour « désarmer » Téhéran et « arrêter les frappes israéliennes ».
Mais cette vision « bisounours » ignore un fait simple : l’Iran n’a jamais respecté ses engagements, tout en enrichissant son uranium à des niveaux militaires. Pour Téhéran, la diplomatie n’a jamais été qu’un paravent pour gagner du temps.
Le déni de l’agression iranienne
Dans ses déclarations, Manon Aubry ose même affirmer que « le gouvernement israélien n’a pas été attaqué par l’Iran ». Comme si les missiles balistiques interceptés au-dessus de Tel-Aviv ou les drones Shahed abattus par la défense israélienne n’existaient pas. Une négation pure et simple des faits, qui frôle le révisionnisme politique.
Conclusion : quand LFI parle, Téhéran applaudit
En se posant en arbitre de la morale internationale, Manon Aubry ne fait que recycler la propagande iranienne. Elle présente Israël comme l’agresseur, nie la menace nucléaire et diabolise Netanyahou pour flatter une base militante obsédée par la haine d’Israël.
Pendant ce temps, les civils israéliens courent aux abris face aux missiles iraniens, et la France, par la voix de Macron, reconnaît – timidement mais clairement – le droit d’Israël à se défendre.
La vraie question n’est pas de savoir si Netanyahou « détourne l’attention », mais si l’Europe et la France sont prêtes à affronter la réalité : un Iran nucléaire serait une menace existentielle pour Israël, mais aussi pour l’Occident entier.
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