Gaza : cessez-le-feu renouvelé, mais le corps de l’otage reste introuvable

0
79
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

Israël a renouvelé le cessez-le-feu et autorisé la reprise du passage de l’aide humanitaire vers Gaza. Mais le Hamas n’a toujours pas transmis le corps de l’otage qu’il prétendait “avoir localisé” la veille. Un silence glaçant qui illustre la duplicité du mouvement islamiste et les limites de la diplomatie humanitaire.

Le message du porte-parole de Tsahal est tombé dans la matinée : les frappes aériennes ont cessé, la trêve est rétablie, et le flux de l’aide humanitaire — suspendu la veille — a repris. Sur le papier, tout semble revenir à la normale. Mais dans les faits, aucune confirmation n’a été reçue concernant la restitution de la dépouille de l’un des otages tués, retrouvée selon les services israéliens dans une zone contrôlée par le Hamas.

« Les frappes sont interrompues et le cessez-le-feu reprend, mais le Hamas n’a transmis aucun signe de coopération », a résumé le journaliste Amit Segal.

Cette phrase condense tout le paradoxe du moment : Israël respecte les clauses humanitaires d’un accord déjà fragile, tandis que le Hamas continue de manipuler le sort des otages, vivants ou morts, pour maintenir une pression psychologique et politique maximale.

Un chantage permanent

Ce n’est pas la première fois que le Hamas exploite le sort des prisonniers pour obtenir des concessions. Depuis des mois, le sort des otages est devenu l’arme diplomatique par excellence du mouvement islamiste. En alternant menaces, rumeurs et fausses promesses, il cherche à imposer à Israël un rythme de négociation dicté par la terreur et la propagande.

La remise différée du corps de cet otage s’inscrit dans cette logique : tester la limite morale d’un pays attaché à la valeur de la vie et au respect des morts. Pour Jérusalem, cette attente forcée est insupportable, mais elle répond à une réalité politique : préserver l’unité nationale autour des familles des captifs tout en évitant une rupture immédiate du cessez-le-feu.

« Nous ne jouerons pas selon les règles du Hamas », a déclaré un officier supérieur à Infos-Israel.News. « Nous tenons à chaque otage, vivant ou tombé, mais nous refusons d’offrir à leurs meurtriers une victoire médiatique. »

La diplomatie du silence

Officiellement, les négociateurs américains et égyptiens continuent d’assurer la médiation. Le mécanisme de supervision humanitaire, piloté depuis Le Caire, tente de vérifier les informations sur le corps de l’otage. Mais les retards répétés et les manœuvres d’intoxication de Gaza réduisent à néant les efforts diplomatiques.
Selon plusieurs sources israéliennes, les dirigeants du Hamas utiliseraient ces échanges pour maintenir une présence politique internationale, notamment via le Qatar et la Turquie, tout en réarmant leurs réseaux souterrains.

À Jérusalem, la frustration est palpable. Les proches des otages dénoncent une “trêve à sens unique”, tandis que les responsables militaires insistent : sans avancée concrète sur les restitutions, le cessez-le-feu ne sera qu’une illusion temporaire.

Un équilibre précaire

Sur le terrain, Tsahal continue de tracer la « ligne jaune », cette frontière opérationnelle censée séparer les zones sous contrôle israélien des positions du Hamas. Mais les incursions se multiplient et les soldats vivent dans une vigilance permanente.
Chaque violation du cessez-le-feu ou retard dans la remise d’un corps devient un test pour la dissuasion israélienne.

« La guerre psychologique fait désormais partie du champ de bataille », résume un analyste militaire. « Le Hamas sait que l’émotion nationale autour des otages est une arme plus efficace que n’importe quel missile. »

Le prix du respect moral

Israël, fidèle à son éthique militaire et à ses valeurs, continue de réclamer le retour des dépouilles sans céder à la vengeance. Cette retenue, que le monde salue souvent comme un signe d’humanité, est aussi une faiblesse exploitée par l’ennemi.
La décision de maintenir la trêve malgré la non-restitution du corps est un pari diplomatique : montrer la supériorité morale d’Israël, mais aussi rappeler que la patience a ses limites.

« L’honneur d’Israël ne se mesure pas au nombre de bombes larguées, mais à la manière dont il traite ses morts », écrivait récemment un éditorialiste de Yediot Aharonot.

Ce soir, alors que le pays s’apprête à accueillir la dépouille d’un autre otage restitué par le Hamas, le contraste est saisissant : d’un côté, un État qui pleure dignement ses fils ; de l’autre, une organisation terroriste qui en retient encore les ombres.

.

 

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !