Alors que la communauté internationale répète que la bande de Gaza est « au bord de la famine » et que le Hamas multiplie les accusations contre Israël, une scène improbable a été documentée aujourd’hui à Khan Younès : un iPhone 17 Pro Max plaqué or, incrusté de perles en diamant et livré avec une montre connectée en or, proposé à la vente par un magasin local nommé « Yosif Phone ». Selon l’horodatage des publications partagées sur les réseaux sociaux, l’annonce date d’il y a neuf heures. La diffusion de cette image par la blogueuse Imshin, connue pour son travail de vérification visuelle depuis des années, a immédiatement relancé un débat brûlant : où va réellement l’aide internationale, et qui souffre vraiment de la crise à Gaza ?
Le contraste est saisissant. D’un côté, les organisations internationales qualifient la situation humanitaire de « catastrophique », certains rapports allant jusqu’à évoquer un « risque de famine généralisée » ; de l’autre, des boutiques de luxe continuent à vendre des produits hors de prix, inaccessibles même pour la classe moyenne des capitales occidentales. Selon plusieurs journalistes spécialisés dans l’analyse des circuits financiers à Gaza, ce type de produit – iPhone plaqué or, bijoux incrustés, montres connectées serties – était déjà disponible avant la guerre, mais la poursuite de ce commerce de luxe en pleine crise soulève des questions lourdes sur la distribution des ressources.
Les rapports publiés par la Banque mondiale et le groupe de surveillance FDD (Foundation for Defense of Democracies) confirment depuis des années que l’économie de Gaza repose sur un double circuit : un marché contrôlé par les clans proches du Hamas, disposant d’un accès prioritaire à l’électricité, à l’eau, aux tunnels, aux marchandises importées et aux réseaux commerciaux ; et un marché de survie, où la population civile dépend de l’aide humanitaire.
Analyse : économie parallèle à Gaza – FDD :
https://www.fdd.org
Selon ces rapports, le Hamas a construit au fil du temps une véritable oligarchie, dans laquelle les ressources ne sont pas réparties selon les besoins humanitaires, mais selon l’appartenance politique et le contrôle des réseaux d’importation. La présence d’un iPhone 17 Pro Max en or et diamants dans un magasin de Khan Younès s’inscrit dans ce schéma : bien avant la guerre, les dirigeants de l’organisation terroriste et leurs intermédiaires importaient régulièrement des produits de luxe via l’Égypte ou via des circuits commerciaux discrets. La guerre n’a pas interrompu ce flux – elle l’a même renforcé, les produits devenant encore plus exclusifs et plus lucratifs dans une économie de pénurie.
La question centrale demeure : comment un téléphone estimé à plusieurs dizaines de milliers de dollars se retrouve-t-il disponible en pleine guerre, dans une zone qu’on dit isolée, affamée et privée d’électricité ? Les économistes israéliens qui suivent de près les flux à Gaza rappellent que le Hamas détourne systématiquement les ressources – carburant, générateurs, batteries, panneaux solaires, nourriture, dons, argent liquide – au profit de ses dirigeants ou de son économie interne.
Contexte : détournement de l’aide humanitaire – ONU (archives) :
https://www.un.org/unispal/document/humanitarian-aid-monitoring
L’existence de ce commerce de luxe en pleine guerre met aussi en lumière un phénomène plus large : la propagande de victimisation orchestrée par le Hamas contraste avec l’opulence de sa classe dirigeante. Depuis des années, les renseignements occidentaux et arabes documentent le train de vie extravagant de nombreux hauts responsables du Hamas, notamment ceux installés à Doha, Beyrouth ou Istanbul, dont le patrimoine est estimé à plusieurs centaines de millions de dollars.
Sources sur le patrimoine des dirigeants du Hamas – BBC :
https://www.bbc.com/news
La présence d’un smartphone serti de diamants à Gaza n’est pas un détail anecdotique : elle révèle un écart abyssal entre les souffrances réelles de la population civile et le luxe dans lequel évoluent ceux qui la gouvernent. Il suffit d’une simple comparaison : un enfant gazawi se bat pour obtenir du pain, tandis qu’un membre de la nomenklatura locale peut se procurer un iPhone plaqué or.
Ces images, captées et relayées par Imshin, ne cherchent pas à nier la détresse réelle d’une partie des habitants de Gaza. Elles montrent plutôt que cette détresse est alimentée et prolongée par un système de corruption massif, contrôlé par une organisation terroriste qui ne se soucie pas du bien-être de sa population mais de sa survie politique et militaire.
Pour Israël, ce genre d’image confirme ce qu’affirment ses responsables depuis des années : l’aide humanitaire ne manque pas, c’est le Hamas qui la détourne. Les routes ouvertes vers Gaza, les centaines de camions qui entrent chaque semaine, les concertations internationales sur l’accès humanitaire ne résoudront rien tant que le Hamas conservera le monopole sur la distribution.
Contexte – Résumé des entrées d’aide via COGAT :
https://www.cogat.mod.gov.il
Pour l’opinion publique internationale, habituée à des slogans simplistes, cette photo agit comme un électrochoc. Elle brise le récit d’une Gaza uniformément affamée et dépourvue de tout. Elle met au contraire en lumière un système à deux vitesses : une population réellement en détresse, et une élite qui prospère sur la guerre, sur la contrebande et sur la manipulation médiatique.
En définitive, ce téléphone plaqué or n’est pas un produit, mais un symbole. Il symbolise l’hypocrisie du Hamas, qui pleure la famine tout en laissant circuler des biens de luxe ; il symbolise la faillite morale d’un régime qui préfère investir dans l’apparat plutôt que dans la nourriture ou les médicaments ; il symbolise enfin l’écart abyssal entre les réalités vécues sur le terrain et le narratif international façonné par la propagande.
Et au cœur de cette contradiction, une vérité demeure : tant que le Hamas dominera la bande de Gaza, l’aide humanitaire ne servira jamais à nourrir les enfants, mais à enrichir ceux qui vendent des iPhones en or à l’ombre de la guerre.






