Erdogan dévoile sa “Steel Dome” : une imitation flagrante de l’Iron Dome israélien

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Ankara a choisi la provocation autant que l’affirmation de puissance. Mercredi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la livraison officielle au sein de l’armée turque d’un nouveau système de défense aérienne baptisé « Steel Dome » – la « Coupole d’acier ». Une appellation qui n’est pas sans rappeler, et de manière assumée, le célèbre « Dôme de fer » israélien (Iron Dome), reconnu à travers le monde comme l’un des dispositifs antimissiles les plus performants et innovants de la dernière décennie.

La nouvelle plateforme, dont le coût annoncé s’élève à 460 millions de dollars et qui comprend 47 véhicules de déploiement, a été explicitement présentée comme « inspirée » du modèle israélien. Erdogan a déclaré que le système « apportera de la confiance à nos amis et sèmera la crainte chez nos ennemis », ajoutant qu’il constituait un « tournant historique » pour les capacités défensives de la Turquie.

Un plagiat technologique évident

Le parallèle avec l’Iron Dome israélien est frappant, jusque dans le choix du nom. Développé initialement par Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries, le système israélien est devenu depuis 2011 une référence mondiale, interceptant des milliers de roquettes tirées depuis Gaza et au-delà【Wikipédia – Iron Dome】(https://fr.wikipedia.org/wiki/Iron_Dome).

Qu’Ankara revendique un projet similaire n’étonne pas : la Turquie s’est fixée pour objectif d’atteindre l’autosuffisance dans le domaine militaire. Mais l’imitation soulève des questions de crédibilité technologique. Israël a bâti son système sur une expérience opérationnelle inégalée, au prix de décennies de recherche et d’innombrables tests en situation réelle. La Turquie, elle, mise sur l’effet d’annonce et sur un chantier industriel colossal pour tenter de s’imposer comme puissance de défense régionale.

Contexte géopolitique tendu

La décision de lancer la « Steel Dome » a été annoncée dans un climat marqué par les conflits régionaux récents. Ankara fait explicitement référence à « l’intensification de l’intervention israélienne en Syrie après la chute de Bachar al-Assad » ainsi qu’à la guerre de douze jours qui a opposé Israël et l’Iran, deux événements qui ont rappelé l’importance cruciale des radars et des systèmes d’interception modernes.

Le ministre turc de la Défense, Yasar Güler, a souligné que la nouvelle technologie « augmentera la dissuasion et l’efficacité de nos forces armées, garantissant la sécurité du pays au plus haut niveau ». Mais derrière ce discours martial, l’ombre d’Israël plane clairement : le Dôme de fer est devenu le symbole de la résilience israélienne face aux menaces balistiques, et la Turquie cherche manifestement à se doter d’un équivalent pour peser dans le nouvel équilibre régional.

Une vitrine industrielle et politique

En parallèle de la cérémonie, Erdogan a inauguré un immense complexe technologique militaire, financé à hauteur de 1,5 milliard de dollars. Selon ses mots, il s’agit de « l’investissement le plus important dans l’histoire de la République turque dans le secteur de la défense » et du « plus grand centre intégré de défense aérienne d’Europe ». Le premier site du campus devrait être opérationnel dès 2026.

Cette annonce s’inscrit dans la volonté d’Erdogan de propulser la Turquie au rang de puissance militaire globale. Après les drones Bayraktar, massivement exportés et utilisés en Ukraine, en Libye ou au Haut-Karabakh, Ankara espère que la « Steel Dome » deviendra une marque de fabrique nationale, capable de rivaliser avec les références israéliennes et américaines.

Israël en arbitre silencieux

Pour Jérusalem, ce développement est suivi de près. Officiellement, Israël ne commente pas l’initiative turque. Mais dans les faits, l’imitation confirme l’avance technologique israélienne, au point que ses rivaux régionaux cherchent à reproduire ses innovations. L’Iron Dome, lui, reste éprouvé par le feu, de Gaza au nord d’Israël, et bénéficie du soutien américain dans son développement. La « Steel Dome », encore à ses balbutiements, n’a pour l’heure qu’une valeur déclarative et symbolique.

En réalité, cette tentative illustre la centralité d’Israël dans le domaine de la défense régionale. Même ses adversaires reconnaissent, par la copie, l’efficacité et la supériorité de ses solutions. À l’heure où les menaces aériennes se diversifient – drones, missiles de croisière, roquettes artisanales –, le savoir-faire israélien demeure une référence mondiale, que nul slogan turc ne saurait effacer.

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