Double coup dur pour la Turquie : le revers inattendu du secteur touristique

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Un nouveau classement mondial des aéroports pour 2025 vient de porter un coup sévère à la Turquie, dont deux des principales plateformes touristiques figurent parmi les dix pires au monde. L’étude, réalisée à partir des données combinées de AirHelp et de milliers d’avis de voyageurs, révèle un fossé spectaculaire entre les aéroports les plus performants — modernité, propreté, ponctualité — et ceux englués dans les retards, les files interminables et les infrastructures dépassées. Une image qui illustre la fracture croissante entre excellence opérationnelle et désorganisation chronique.

Trois critères essentiels ont été pris en compte : la ponctualité des vols, la satisfaction des passagers et la qualité globale des services (commerces, restauration, signalétique). Les aéroports les mieux notés sont ceux qui allient efficacité, propreté et rapidité, tandis que les moins performants affichent des retards à répétition, un manque de personnel et des zones d’attente saturées.

En tête du classement mondial figure l’aéroport Haneda de Tokyo, symbole du génie logistique japonais : temps d’attente quasi nul, propreté irréprochable, calme absolu et coordination millimétrée. Juste derrière, l’aéroport de Doha, au Qatar, s’impose comme un hub incontournable entre l’Asie et l’Europe, salué pour son architecture futuriste et son confort exceptionnel. Le troisième, Changi à Singapour, reste un modèle planétaire, avec ses jardins intérieurs, cascades et restaurants étoilés — preuve qu’un aéroport peut devenir une destination à part entière.

Viennent ensuite Incheon (Corée du Sud), Narita (Japon), Munich, Zurich, Helsinki et Dubaï, tous plébiscités pour leur rigueur, leur propreté et leurs services fluides. Tel-Aviv – Ben Gourion ferme le top 10, un succès relatif mais encourageant : classé autour de la 50e place mondiale, l’aéroport israélien progresse grâce à une amélioration notable de la ponctualité des vols et du contrôle des frontières, malgré des pics d’affluence saisonniers.

À l’inverse, le classement des pires aéroports du monde pour 2025 dresse un constat alarmant. En tête du palmarès des retards et du chaos : Carthage (Tunisie), Héraklion (Crète) et Rhodes (Grèce). Mais c’est la Turquie qui encaisse le choc le plus dur : Antalya et Dalaman figurent respectivement à la cinquième et à la sixième place des pires aéroports de la planète. Deux piliers du tourisme méditerranéen qui affichent pourtant des volumes record de passagers, mais qui échouent à répondre aux exigences élémentaires de confort et d’efficacité.

Les voyageurs se plaignent de retards constants, d’attentes interminables aux contrôles de sécurité et d’un manque flagrant de propreté. Les terminaux, surchargés et mal ventilés, peinent à absorber la hausse du trafic. À Antalya, les boutiques et restaurants ne suffisent pas à compenser une organisation jugée chaotique, tandis qu’à Dalaman, les passagers évoquent des files d’attente dignes « d’une frontière en crise ».

Les autres aéroports à la traîne incluent Hurghada et Charm el-Cheikh (Égypte), Lisbonne, Hanoï et Hô Chi Minh-Ville (Vietnam) — des plateformes où infrastructures vieillissantes et sous-effectif chronique provoquent les mêmes maux : retards, manque de signalisation et mauvaise gestion des flux.

Les experts notent une constante : les aéroports qui ont massivement investi dans la technologie, l’automatisation et le recrutement — comme Munich, Zurich ou Doha — sont ceux qui affichent les meilleurs résultats. À l’inverse, les plateformes restées figées dans les années 1990 subissent de plein fouet la reprise du tourisme mondial post-pandémie.

Le rapport conclut que la réussite d’un aéroport ne tient pas à son architecture spectaculaire, mais à sa discipline opérationnelle : propreté, signalétique claire, fluidité, ponctualité et formation du personnel. En d’autres termes, la beauté des halls ne remplace pas l’efficacité du tarmac. Et dans cette équation, la Turquie — autrefois vitrine du tourisme de masse — vient de perdre de précieux points de crédibilité face à ses concurrents régionaux.

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