Des centaines de missiles vers Israël : en Iran, on discute d’une riposte possible à une attaque israélienne

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Le 12 juin 2025, des sources iraniennes proches du régime rapportent que Téhéran envisage une réponse écrasante à une attaque israélienne potentielle, comprenant le tir de centaines de missiles balistiques en direction d’Israël . Cette annonce souligne deux vérités essentielles : premièrement, Israël est désormais perçu comme une puissance capable de frapper l’Iran, même sans coordination explicite avec Washington ; deuxièmement, l’Iran n’hésite plus à brandir la menace d’une escalade majeure pour tenter d’intimider.

1. La menace iranienne : manifeste mais révélatrice de sa propre faiblesse

Dans une interview accordée par un haut fonctionnaire iranien au New York Times, il est affirmé que Téhéran prépare une « réponse décisive » à une éventuelle offensive israélienne . Cette rhétorique, lourde de conséquences, masque en réalité la vulnérabilité iranienne : si l’Iran est obligé de brandir sa capacité de riposte pour dissuader, c’est qu’il reconnaît implicitement la capacité offensive d’Israël.

Par ailleurs, l’annonce de manœuvres militaires approfondies et répétées indique que les Gardiens de la Révolution redoutent une frappe israélienne imminente. Cette peur structurée révèle que Téhéran n’est plus assurée de sa propre immunité stratégique.

2. Le rôle ambigu des États-Unis : une alliance solide mais indépendante

Le secrétaire à la Défense américain, sans référence explicite aux consultations diplomatiques, a déclaré :

« Netanyahu fera ce qui est bon pour son pays, et nous ferons ce qui est bon pour le nôtre. »

Cette phrase, sobre mais lourde de sens, illustre que Washington tolère l’autonomie stratégique d’Israël. Loin d’être un isolé, Israël est considéré comme un allié stratégique, dont les décisions militaires – même sans l’aval direct américain – reposent sur une compréhension mutuelle.

3. Israël prêt à agir : le pays met ses défenses en alerte

Selon des sources citées par CBS, l’armée israélienne serait prête à attaquer des sites nucléaires iraniens, et s’y préparerait activement (fr.wikipedia.org). Cette posture montre que :

  1. Israël détient la capacité opérationnelle et une vigilance constante pour intervenir rapidement si nécessaire.
  2. Le État hébreu agit avec précision et ne vise que les installations qui menacent son existence, tout en minimisant les risques collatéraux.
  3. L’alerte militaire est avant tout stratégique : elle accroît la pression sur l’Iran, encourageant la diplomatie tout en rappelant le rôle dissuasif d’Israël.

4. L’anatomie d’un conflit potentiel

a) Qualité technique des frappes

Israël a prouvé sa capacité de frapper l’Iran sans entrer dans son espace aérien, comme durant les frappes d’octobre 2024 (opération dite « Jours de Repentance ») (fr.wikipedia.org). Ces opérations, menées avec des F‑35 et missiles de croisière, ont démontré une maîtrise technologique et une fiabilité de renseignement. Rien n’indique que la menace actuelle y échappe.

b) Hiérarchisation des cibles

Israël privilégie une stratégie chirurgicale et mesurée. Les frappes précédentes ont ciblé des systèmes de défense – radars, batteries S‑300 – et infrastructures liées à l’enrichissement ou à la production de missiles balistiques, sans toucher aux sites à usage purement civil ou pétrolier (fr.wikipedia.org).

À l’inverse, l’Iran brandit la menace d’un tir de centaines de missiles – un scénario radical, impliquant des escalades massives, susceptibles de drainer Ankara, l’Irak, la Jordanie et l’OTAN dans un conflit à grande échelle.

5. Pourquoi Israël peut agir en toute légitimité

  1. Droit à la légitime défense
    Le droit international reconnait que tout État peut agir contre une menace imminente. Devant la progression du programme nucléaire iranien, Israël est fondé à se défendre préventivement.
  2. Stabilité régionale
    En intervenant avant une potentialisation nucléaire iranienne, Israël, de concert avec l’Occident, agit pour préserver la stabilité régionale. Une intervention ciblée, mesurée, dissuade Iran sans déclencher un conflit global.
  3. Tradition de précision
    Les frappes passées attestent du professionnalisme des FDI. Les dégâts collatéraux, tant à Gaza, au Liban ou en Syrie, ont été minimisés grâce à une logistique sophistiquée et un renseignement de pointe.

6. Que signifie la rhétorique iranienne ?

L’annonce de tirs de centaines de missiles témoigne avant tout d’une instrumentalisation de la peur. Ambigüe, cette menace tente de diviser l’Europe et les États-Unis, tout en renforçant l’unité nationale interne.

Paradoxalement, elle confirme l’inquiétude d’un régime au bord du gouffre, conscient du potentiel israélien. Téhéran cherche à contraindre Israël à temporiser, mais Israël dispose d’un avantage décisif : la capacité de frapper vite et juste, là où cela compte.

7. Les perspectives diplomatiques

Face à ce face-à-face stratégique, quelques voies diplomatiques s’ouvrent :

  • Coordination secrète entre Israël et les États-Unis : si les deux alliés ne publient pas leurs échanges, Washington semble tolérer une latitude israélienne forte, tant qu’elle reste limitée et justifiée.
  • Pression multilatérale : Israël a déjà encouragé des sanctions contre l’Iran. Un discours public plus dur pourrait renforcer les options diplomatiques, notamment via l’OEA ou l’ONU.
  • Dialogue indirect : la préparation militaire d’Israël peut inciter l’Iran à revenir à la table des négociations, sur des bases pragmatiques.

8. Enjeux domestiques et perception internationale

En Israël :

  • Un front intérieur consolidé : face à la menace nucléaire iranienne, l’opinion publique israélienne demeure majoritairement en faveur d’une posture ferme, comprenant une légitime défense offensive si nécessaire.
  • Légitimité politique accrue : le gouvernement Netanyahu tire profit de cette dynamique, justifiant la nécessité d’un État fort et capable de décider seul.

À l’international :

  • L’Europe concernée : dépendante du Golfe et du détroit d’Ormuz, l’Union européenne a un intérêt direct à une désescalade. Elle pourrait soutenir Israël en légitimation diplomatique.
  • Les États-Unis divisés : l’administration Biden privilégie la diplomatie, mais la tolérance affichée témoigne d’un consensus minimal en faveur de l’option militaire si la menace nucléaire se concrétise.

9. Scénarios à venir

  1. Intervention limitée : frappes ciblées sur des centrifugeuses ou batteries radar ; Iran répond par missiles, interception massive, sans escalade régionale.
  2. Négociation précipitée : après décision israélienne, pression internationale pour une conférence de paix ou accord de plafonnement nucléaire.
  3. Escalade sourde : si Téhéran riposte avec ses centaines de missiles, Israël riposte en ciblant la chaîne de commandement iranienne – ce qui pourrait aboutir à un conflit ouvert.

Conclusion : Israël, garant de la sécurité régionale

Les discours iraniens sur des « centaines de missiles » sont autant un aveu de faiblesse qu’un chant d’alarme. Face à une menace nucléaire imminente, Israël affirme son droit et sa capacité à se défendre. Il s’agit moins d’un acte belliqueux que d’une stratégie de dissuasion à froid, rappelant aux alliés et aux ennemis la réalité militaire d’un État capable de préserver sa survie.

En restant ferme, mesuré et technologiquement supérieur, Israël maintient une posture claire : agir si nécessaire, mais toujours sous contrôle. Le monde le sait désormais : l’heure de la dissuasion active a sonné.

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