Crif contre-attaque : quand Macron se dédouane, mais que l’antisémitisme explose en France

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La tension diplomatique entre Paris et Jérusalem ne faiblit pas. Dans un courrier officiel, Benjamin Netanyahou a directement accusé Emmanuel Macron « d’alimenter le feu antisémite » en France par sa décision de reconnaître un État palestinien en septembre prochain. Réponse immédiate de l’Élysée : une accusation « erronée et abjecte ». Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), par la voix de son président Yonathan Arfi, a tenté de calmer le jeu en appelant à dépasser « de vaines polémiques ». Mais derrière ce vocabulaire policé, une réalité demeure : l’antisémitisme explose en France et les Juifs français se sentent abandonnés.

Quand Netanyahou dit tout haut ce que les Juifs de France vivent tout bas

Dans sa lettre à Emmanuel Macron, le Premier ministre israélien ne s’est pas embarrassé de diplomatie :
👉 « Je suis préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives de votre gouvernement pour y faire face. Ces dernières années, l’antisémitisme a ravagé les villes françaises », a écrit Netanyahou, ajoutant que le phénomène s’est encore aggravé depuis l’annonce de la reconnaissance d’un État palestinien (source : Maariv / AFP).

Ce constat ne surprendra aucun Juif de France. Depuis janvier 2025, 504 actes antisémites ont été recensés par le ministère de l’Intérieur, dont 323 atteintes aux personnes. Certes, une baisse de 24 % par rapport à 2024, mais un chiffre qui représente plus du double (+134%) de 2013. Et l’année n’est pas terminée. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les synagogues brûlent, les enfants sont insultés à l’école, les familles vivent dans la peur.

La réponse molle du Crif : ménager Macron plutôt que défendre les Juifs

Face à cette charge de Netanyahou, le président du Crif, Yonathan Arfi, a pris soin d’arrondir les angles :
👉 « La relation entre la France et Israël mérite mieux que de vaines polémiques », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter), avant d’ajouter : « La lutte contre l’antisémitisme est un sujet trop essentiel pour devenir l’objet d’un différend diplomatique » (source : La Provence/AFP, 20 août 2025).

Un ton conciliant, presque trop, alors même que le Crif affirme par ailleurs sa « désapprobation » de la reconnaissance d’un État palestinien et son inquiétude face à l’explosion des discours antisémites relayés par LFI et ses satellites. Autrement dit : on dénonce du bout des lèvres, mais on préfère ne pas fâcher le pouvoir.

Macron, champion de l’« effet Streisand »

Depuis des mois, Emmanuel Macron multiplie les maladresses. Après avoir déclaré qu’Israël avait été « créé par une décision de l’ONU » (oubliant commodément l’histoire millénaire du peuple juif et le droit biblique sur la Terre d’Israël), voilà qu’il veut imposer la reconnaissance de la Palestine comme un geste de paix. Résultat ? Un cadeau au Hamas, une claque diplomatique pour Israël, et un signal désastreux en France : le président alimente l’idée que la violence paie.

À force de vouloir flatter certains électorats, Macron provoque l’inverse de ce qu’il croit maîtriser : plus il parle de « Palestine », plus l’antisémitisme se libère dans les rues de Paris, Lyon ou Marseille.

Le Crif appelle au dialogue, mais les Juifs de France voient la réalité

Le Crif rappelle que depuis vingt ans, il a instauré un « dialogue régulier avec les pouvoirs publics » sur la lutte contre l’antisémitisme. Mais quel est le résultat concret de ce dialogue ? En 2025, les enfants juifs sont exclus de parcs de loisirs dans les Pyrénées-Orientales, des militants « antisionistes » s’en prennent aux bureaux d’El Al à Paris, et un homme est agressé à Francfort simplement parce qu’il collait des affiches pour les otages israéliens.

Alors, de quoi parle-t-on ? D’un dialogue institutionnel qui rassure les salons parisiens, ou de la réalité des Juifs de France qui vivent un quotidien de peur ?

Une fracture qui s’élargit

L’affaire révèle une fracture croissante : d’un côté, un État hébreu lucide qui ose dire les choses, de l’autre une France officielle qui préfère minimiser et un Crif qui tente de ménager les deux camps. Mais l’histoire récente nous apprend une chose : l’antisémitisme ne se combat pas avec des demi-mots.

En 2025 comme en 1942, la question reste la même : la République française sera-t-elle du côté de ses citoyens juifs, ou choisira-t-elle de regarder ailleurs au nom de ses « équilibres diplomatiques » ?


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