Ben Gvir provoque Berlin : l’Allemagne de 2025 est-elle en train de replonger dans ses vieux démons ?

0
342
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

La diplomatie israélo-allemande s’enflamme à nouveau, et cette fois, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir n’a pas mâché ses mots. En réaction à une déclaration de Berlin exprimant son « inquiétude » sur les conditions de détention des terroristes palestiniens, Ben Gvir a lâché une bombe verbale :

« L’Allemagne doit cesser de donner des leçons de morale. Il n’y a qu’un seul peuple au monde qui n’a pas le droit à la sécurité, selon eux : le peuple juif.« 

Une sortie choc, mais qui trouve un écho grandissant en Israël, alors que les capitales européennes multiplient les critiques contre la politique sécuritaire israélienne… tout en continuant à financer l’UNRWA et à prêcher pour une reconnaissance immédiate d’un État palestinien. Hypocrisie ? Certains en Israël ne se gênent plus pour le dire à haute voix.

L’Allemagne : donneuse de leçons ou complice par silence ?

Le porte-parole du gouvernement allemand a déclaré récemment que « les conditions de détention doivent respecter les standards humanitaires internationaux, même pour les détenus de sécurité palestiniens. »
Traduction, selon Ben Gvir : « Même les assassins du Hamas doivent recevoir trois repas chauds par jour, une cellule climatisée et Netflix. »

L’indignation d’Itamar Ben Gvir a été relayée par plusieurs membres de la Knesset, dont certains n’hésitent plus à parler de « retour du réflexe colonial européen ». Le député Zvika Fogel a même accusé Berlin d’instrumentaliser la mémoire de la Shoah pour mieux culpabiliser Israël.

Tsahal se bat, Berlin sermonne

Pendant que les militaires israéliens risquent leur vie à Beit Hanoun, Jabaliya, Khan Younès et Rafah, certains diplomates occidentaux se préoccupent… du confort des terroristes emprisonnés.

Ironie de l’histoire, c’est justement dans les prisons israéliennes que de nombreux chefs du Hamas se sont radicalisés, formés et préparés à revenir sur le terrain avec une haine renouvelée. Israël devrait-il donc leur offrir un spa et des cours de yoga pour plaire à l’UE ?

Comme le rappelle un article récent d’Infos-Israel.News sur les conditions de détention, les terroristes palestiniens bénéficient souvent de droits supérieurs à ceux des victimes juives : soins médicaux, études supérieures, visites familiales régulières. Un luxe que beaucoup de familles israéliennes endeuillées n’ont même plus.

Berlin, le Hamas et les lignes rouges

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement allemand affiche une position jugée « ambiguë » vis-à-vis d’Israël. En mars dernier, Berlin s’était abstenu lors d’un vote crucial de l’ONU sur une motion condamnant les attaques du Hamas. Et plusieurs médias israéliens avaient révélé des contacts officieux entre des diplomates allemands et des membres du Fatah en Cisjordanie.

Ben Gvir pousse donc un coup de gueule symbolique, mais qui exprime une exaspération réelle :

« Quand l’Allemagne s’indigne pour les droits des assassins du Hamas, mais ne dit rien sur les otages affamés dans les tunnels de Gaza, alors quelque chose a pourri dans la morale occidentale. »

L’heure des choix clairs

Le gouvernement israélien, déjà sous pression intérieure à cause de la lenteur du retour des otages et des critiques envers le Mossad, se retrouve à devoir gérer une opinion publique outrée par les leçons de morale européennes. Des rassemblements spontanés ont eu lieu à Jérusalem et Tel Aviv devant les représentations diplomatiques allemandes, avec une pancarte qui résume bien l’état d’esprit israélien :

« Vous ne nous avez pas protégés en 1942, ne nous donnez pas d’ordres en 2025.« 


📌 À lire aussi sur Infos-Israel.News :
🔗 Crise diplomatique avec l’Europe
🔗 Conditions des détenus palestiniens en Israël
🔗 Soutien aux soldats israéliens

📰 Sources partenaires :

.

 

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !