Assoiffée de haine : l’histoire méconnue derrière la catastrophe de l’eau en Iran

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L’Iran traverse aujourd’hui l’une des pires crises hydriques de son histoire moderne. Des réservoirs à sec, des rivières détournées, des terres agricoles abandonnées et des millions de citoyens menacés dans leur quotidien : la pénurie d’eau n’est plus une alerte environnementale abstraite, mais une réalité existentielle pour la République islamique. Récemment encore, le président iranien Massoud Pezeshkian a reconnu publiquement que, sans pluies imminentes, Téhéran pourrait être contrainte au rationnement, voire à une évacuation partielle. Mais contrairement au discours officiel, cette catastrophe ne trouve pas son origine principale dans le changement climatique. Elle est le résultat d’un choix politique et idéologique assumé, vieux de plusieurs décennies.

L’ironie tragique est que l’Iran était autrefois en passe de résoudre durablement ses problèmes d’eau. Dans les années 1960 et 1970, après un violent séisme ayant ravagé de vastes régions du pays, le régime du Shah Mohammad Reza Pahlavi lança un vaste programme de reconstruction des infrastructures. Confronté à des défis hydriques similaires aux siens, il se tourna discrètement vers Israël, reconnu pour son expertise pionnière dans la gestion de l’eau en climat aride. À cette époque, Israël avait déjà développé des solutions innovantes : irrigation goutte-à-goutte, réduction des fuites urbaines, planification agricole raisonnée et premiers projets de dessalement.

Des dizaines, puis des centaines d’ingénieurs et de spécialistes israéliens furent invités en Iran. Ils participèrent à la modernisation des réseaux urbains, à la structuration du secteur de l’eau et à l’introduction de méthodes agricoles avancées. Le projet prit une ampleur telle que des écoles hébraïques furent ouvertes pour les enfants des experts israéliens, et certaines régions virent apparaître des commerces aux enseignes en hébreu. Selon le Wall Street Journal, cette coopération porta rapidement ses fruits : amélioration notable de l’approvisionnement, baisse des pertes dans les réseaux et planification efficace pour les agriculteurs.

Tout bascula en 1979 avec la révolution islamique. La chute du Shah et l’arrivée au pouvoir de l’ayatollah Khomeiny mirent brutalement fin à toute coopération avec Israël. Les experts israéliens quittèrent le pays dans l’urgence. Plus grave encore, le nouveau régime entreprit une purge systématique : de nombreux ingénieurs iraniens ayant travaillé avec les Israéliens furent arrêtés ou exécutés. Les projets hydriques furent repris par des proches du pouvoir, souvent sans compétences techniques, mais avec un accès illimité aux ressources financières de l’État.

La gestion de l’eau passa progressivement sous le contrôle d’entités liées aux Gardiens de la Révolution. Ces structures créèrent des sociétés d’ingénierie servant davantage à l’enrichissement de leurs dirigeants qu’à l’intérêt public. Des milliards de dollars furent engloutis dans des projets mal conçus, voire destructeurs. L’exemple emblématique est le projet Komrud, qui détourna des affluents d’un grand fleuve du sud-ouest iranien vers la ville de Qom, bastion idéologique du régime. Une partie de ces eaux servit également à refroidir le site nucléaire souterrain de Fordo. Résultat : des régions entières privées d’eau, des villages agricoles ruinés, et un exode massif vers les grandes villes.

Les chiffres donnent le vertige. Depuis 1979, 31 000 villages sur 69 000 ont été abandonnés en Iran, principalement à cause du manque d’eau. Autour de Téhéran et d’autres métropoles, des ceintures de pauvreté se sont formées, composées d’anciens agriculteurs contraints d’abandonner leurs terres. Cette désintégration sociale est directement liée à des décisions politiques motivées par l’idéologie et la corruption, et non par une fatalité climatique.

Cette catastrophe aurait pu être évitée. En rejetant systématiquement toute solution associée à Israël, le régime iranien a sacrifié le bien-être de sa population sur l’autel de la haine idéologique. Les milliards accumulés par le régime auraient pu transformer l’Iran en leader régional de la gestion de l’eau. À la place, ils ont servi à financer des infrastructures inefficaces, des guerres par procuration et une course obsessionnelle à l’arme nucléaire. Ce contraste a récemment été souligné par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui a appelé directement le peuple iranien, affirmant que le savoir-faire israélien pourrait aider l’Iran sous un régime différent, orienté vers la vie plutôt que vers la destruction.

Le parallèle avec la bande de Gaza est frappant. Pendant des années, des dizaines de milliards de dollars ont été transférés pour améliorer les conditions de vie de la population. Comme en Iran, ces fonds ont été détournés par des organisations extrémistes au profit d’infrastructures militaires et terroristes, laissant la population civile dans la misère. L’expérience iranienne constitue ainsi un avertissement clair pour la communauté internationale : tant qu’un régime islamiste radical contrôle un territoire, chaque dollar investi risque de nourrir le chaos plutôt que le développement.

La crise de l’eau en Iran n’est donc pas seulement un drame environnemental. C’est le symbole d’un choix civilisationnel. Un pays riche, doté de talents humains et de ressources financières considérables, a préféré la haine et l’idéologie à la coopération et à la vie. Aujourd’hui, ce sont des millions d’Iraniens qui en paient le prix, assoiffés non seulement d’eau, mais aussi d’un avenir différent.


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