Dans un contexte d’extrême tension diplomatique et humanitaire, Israël et l’Union européenne ont annoncé ce jeudi un accord visant à accroître de manière significative l’aide humanitaire destinée à la population de Gaza. Selon les premières révélations de Bloomberg, relayées également par des responsables européens, le dispositif prévoit l’ouverture de nouveaux passages logistiques par l’Égypte, la Jordanie ainsi que par le nord et le sud de la bande de Gaza.
Un objectif clair a été affiché : contourner le Hamas, tout en livrant nourriture, carburants et biens de première nécessité directement à la population civile.
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Une réponse européenne face à la détresse croissante dans la bande de Gaza
C’est Kaja Kallas, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, qui a confirmé les détails de l’accord :
« Le volume d’approvisionnement quotidien va croître considérablement dans les prochains jours. Nous avons convenu que des mesures strictes seront prises pour empêcher toute captation de l’aide par le Hamas. »
Elle a ajouté que les fournées alimentaires de boulangeries publiques, les cantines communautaires, ainsi que l’acheminement de carburants vers des infrastructures médicales et logistiques allaient reprendre sous supervision conjointe.
Des doutes américains sur la fiabilité des ONG de Gaza
Mais pendant que l’Europe tente d’augmenter la cadence de l’aide, les États-Unis – sous l’administration Trump – expriment des doutes croissants sur la capacité des structures locales à garantir un acheminement sans détournement. En ligne de mire : le Gaza Humanitarian Fund (GHF).
Un document confidentiel de 14 pages, révélé par CNN, montre que l’agence américaine de coopération USAID (intégrée au Département d’État depuis 2020), s’oppose fermement à tout nouveau financement pour le GHF. Le rapport fait état de :
- Plans de distribution incomplets,
- Manque de traçabilité,
- Risque élevé de détournement,
- Absence d’eau potable dans les zones ciblées par des distributions de lait infantile.
Un responsable de USAID aurait écrit noir sur blanc :
« Je ne recommande pas d’approuver le financement de GHF. Les risques opérationnels et d’image sont trop importants. »
Hamas : bénéficiaire caché ou cible déclarée ?
L’un des enjeux cruciaux de ce nouvel accord est de s’assurer que l’aide humanitaire ne devienne pas un levier politique entre les mains du Hamas. Si l’Europe insiste sur la neutralité du dispositif, les preuves rassemblées par Tsahal pointent régulièrement des détournements systématiques.
Des sources militaires israéliennes ont même fourni des éléments attestant que le Hamas s’emparait des convois d’aide dès leur entrée dans les zones sous son contrôle, puis les revendait à prix fort aux civils. Une réalité amère déjà confirmée à plusieurs reprises par Infos-Israel.News.
Par ailleurs, l’ONU continue de refuser toute collaboration avec le GHF, tandis que le bureau des droits de l’homme de l’ONU accuse même le Hamas d’utiliser les civils comme boucliers humains dans les centres de distribution.
Les chiffres derrière le chaos : 30 millions $ de l’Amérique, et un champ de mines logistique
Malgré les mises en garde, le Département d’État américain a récemment annoncé un financement exceptionnel de 30 millions de dollars pour soutenir l’aide à Gaza. Une somme contestée en interne, selon CNN, et validée malgré une opposition quasi unanime des experts de terrain.
Selon des observateurs européens, le besoin réel à Gaza dépasse aujourd’hui les 100 millions de dollars mensuels, mais chaque dollar doit être filtré, contrôlé, sécurisé.
Un haut responsable israélien, cité anonymement, confie :
« C’est une équation impossible : aider une population souffrante, sans renforcer l’ennemi qui la tient en otage. Mais on n’a pas le choix. »
Un enjeu humanitaire, mais aussi stratégique
Alors que les pourparlers de cessez-le-feu se poursuivent à Doha, le volet humanitaire s’impose comme levier principal dans les discussions. Les Qataris, intermédiaires clés entre Israël et le Hamas, poussent pour une relance de l’aide comme geste préalable à un compromis politique.
Mais Israël campe sur sa ligne rouge :
Pas d’aide sans supervision totale. Pas de carburant sans assurance. Pas de bouées de sauvetage pour le Hamas.
Pendant ce temps, le président Donald Trump exerce une pression directe sur le gouvernement israélien, exigeant « souplesse tactique » et avancée vers un accord.
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- Wikipédia – Aide humanitaire internationale
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.Israël et l’UE signent un accord historique pour Gaza… mais le Hamas ne touchera pas un centime.
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