Le système de santé israélien passe en mode d’urgence : hôpitaux en alerte, appel au don du sang

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Face à une menace sécuritaire élevée et aux tensions croissantes au nord et au sud, le ministère israélien de la Santé a officiellement activé le « mode d’urgence national » dans l’ensemble du système hospitalier. Les établissements médicaux continueront à fonctionner, mais dans des structures protégées et selon des procédures de guerre. Le public est également appelé à donner massivement son sang.

Une mobilisation sanitaire inédite

En Israël, le mot « urgence » n’est jamais utilisé à la légère. Ce 13 juin, après des consultations avec l’armée et les services de sécurité intérieure, le gouvernement a décidé de placer tout le système médical en mode opérationnel d’urgence.

Cela signifie que :

  • les hôpitaux fonctionnent depuis des zones blindées ou souterraines,
  • le personnel médical est mobilisé selon un protocole d’alerte avancée,
  • les chirurgies non vitales sont reportées pour libérer les blocs opératoires,
  • les banques de sang sont renforcées avec un appel urgent au public.

Le message est clair : le pays est prêt à faire face à toute éventualité.

Des hôpitaux préparés à toutes les configurations

Israël dispose d’un des systèmes de santé les plus avancés au monde, notamment en matière de gestion de crise et de médecine en situation de guerre. Les principaux centres hospitaliers du pays – Ichilov, Hadassah, Soroka, Rambam – sont tous équipés de services d’urgence souterrains, capables de continuer à fonctionner même sous menace directe de missiles ou d’attaques chimiques.

Dès l’annonce officielle, les équipes d’intervention d’urgence, les réservistes du Magen David Adom (équivalent de la Croix-Rouge israélienne), ainsi que les cellules de coordination civile-militaire ont été activées.

Un appel au civisme : donnez votre sang

Le ministère de la Santé et le Magen David Adom ont également lancé un appel national au don de sang, invitant les citoyens à se présenter dès aujourd’hui dans les centres agréés.

« Chaque poche de sang peut sauver une vie. Nous avons besoin de vous maintenant », a déclaré le porte-parole du MDA.

Dans un pays où la solidarité est une valeur fondatrice, les files d’attente se sont rapidement formées dans les cliniques de don, à Tel Aviv, Jérusalem, Beer Sheva et Haïfa. Les réseaux sociaux relaient massivement les points de collecte.

Une réponse proportionnée à une menace réelle

Certains pourraient s’interroger : pourquoi un tel niveau d’alerte ? La réponse est simple : Israël n’a pas le luxe de l’improvisation.

Ces derniers jours :

  • l’Iran a juré de se venger des frappes israéliennes,
  • le Hezbollah a déplacé des unités à la frontière nord,
  • des roquettes ont été repérées en provenance de la Syrie,
  • et des infiltrations depuis Gaza ont été signalées.

Dans ce contexte, le passage du système de santé en mode de guerre n’est pas un excès de zèle, mais une nécessité vitale.

Une armée et un système civil parfaitement coordonnés

Israël est l’un des rares pays au monde où l’armée et le système civil coopèrent en temps réel. Le Commandement du Front Intérieur (פיקוד העורף) joue ici un rôle clé, en synchronisant :

  • les abris et zones protégées,
  • les alertes sirènes,
  • les instructions sanitaires (ex : mise à disposition de masques, procédures de confinement).

L’activation du mode d’urgence permet aussi de mieux répartir les ressources, d’envoyer des renforts médicaux dans les zones frontalières, et d’anticiper tout scénario d’escalade rapide.

Le public israélien : calme, mais vigilant

Comme à chaque crise, la population israélienne réagit avec sang-froid. Pas de panique, pas de fuite en masse, mais une mobilisation disciplinée.

Les écoles adaptent leurs horaires. Les familles préparent leurs kits d’urgence. Les applications de sécurité (Home Front Command App, Red Alert) sont activées sur des millions de téléphones.

Et dans les hôpitaux, le personnel médical fait preuve d’un professionnalisme admirable. Médecins, infirmiers, ambulanciers – beaucoup viennent travailler au-delà de leurs horaires, conscients qu’ils sont en première ligne, non seulement pour soigner, mais pour rassurer.

Une capacité d’absorption éprouvée

Ce n’est pas la première fois qu’Israël active son système de santé en mode de guerre.

  • En 2014 (opération Bordure Protectrice), plus de 2 300 blessés avaient été traités dans le sud.
  • En 2006, lors de la guerre du Liban, l’hôpital Rambam avait poursuivi ses activités malgré les missiles tombés sur Haïfa.
  • En 2023, lors de la crise syrienne, des unités médicales israéliennes avaient même soigné des blessés syriens, preuve que la médecine israélienne reste humaniste, même en temps de guerre.

Aujourd’hui, ce savoir-faire est réactivé non pas avec peur, mais avec méthode.

L’appel à l’unité

Le Premier ministre, les chefs des caisses d’assurance maladie (Clalit, Maccabi, Leumit, Meuhedet) et les responsables hospitaliers ont lancé un message commun :

« Nous sommes prêts. Ensemble, nous traverserons cela. Le système de santé israélien est un rempart – et vous en êtes les piliers. »

Ce ton rassembleur vise à renforcer la confiance nationale, dans une période où les menaces extérieures cherchent à semer la terreur.

Conclusion : un pays en alerte, mais debout

Israël ne choisit pas ses ennemis. Mais Israël choisit toujours d’être prêt.
En activant son système de santé en mode d’urgence, l’État hébreu montre que sa résilience n’est pas un slogan, mais une réalité quotidienne.

Des abris aux blocs opératoires, des hôpitaux aux ambulances, la machine est en marche. Et le peuple est à ses côtés.

Parce qu’en Israël, défendre la vie est la plus haute des missions nationales – qu’on porte un uniforme militaire, ou une blouse blanche.

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