Hamas ruiné : « Les salaires ont cessé, et l’organisation peine à recruter des Gazaouis »

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Selon le Wall Street Journal, le Hamas fait face à une nouvelle difficulté dans la bande de Gaza depuis la reprise des combats : l’organisation terroriste ne parvient plus à verser de salaires à ses membres. Après l’élimination ciblée de courtiers financiers par Israël et l’arrêt de l’aide humanitaire — dont le Hamas détournait une grande partie — le mouvement est désormais presque totalement à court de liquidités.

Dès le début du mois, le journal arabe londonien Asharq Al-Awsat rapportait déjà que le Hamas connaissait une crise organisationnelle. Les assassinats ciblés de nombreux responsables politiques, militaires et administratifs avaient profondément perturbé la chaîne de commandement et laissé un « vide organisationnel » à Gaza.

Selon des sources de renseignement citées par le Wall Street Journal, le paiement des salaires pour de nombreux fonctionnaires sous contrôle du Hamas a cessé, et même les hauts gradés ne reçoivent que la moitié de leur solde depuis le milieu du ramadan. Le salaire moyen des combattants s’élevait à 200–300 dollars par mois. Cette situation entraîne un effondrement fonctionnel au sein du Hamas, qui peine désormais à recruter de nouveaux combattants sans contrepartie financière.

🎙️ Eyal Ofer, expert en économie de Gaza, estime qu’il reste environ 3 milliards de dollars en liquidités dans la bande de Gaza, mais que le Hamas ne peut pas y accéder facilement. L’organisation utilisait auparavant des intermédiaires ou des points de paiement fixes — désormais trop risqués en période de guerre.

💸 Financements perdus et détournements :

Avant la guerre, le Hamas recevait jusqu’à 15 millions de dollars par mois du Qatar, qui levait également des fonds pour l’organisation en Afrique de l’Ouest, en Asie du Sud et même au Royaume-Uni. Le Qatar aurait conservé un fonds de réserve de 500 millions de dollars pour le Hamas, désormais localisé principalement en Turquie.

Depuis le début du conflit, Israël a restreint drastiquement les transferts physiques d’argent vers Gaza, ce qui a conduit le Hamas à piller environ 180 millions de dollars dans des succursales de la Banque de Palestine et d’autres établissements.

Le Hamas utilisait aussi les marchandises humanitaires comme source de revenu, en imposant des taxes sur les camions à l’entrée de Gaza, des impôts sur les commerçants et le contrôle sur les produits. L’argent liquide collecté à l’étranger servait à acheter des biens, revendus à Gaza pour générer du cash local.

🔥 Ciblages israéliens :

Des éliminations ciblées, comme celle de Saeed Ahmad Al-Abd Al-Khadri, principal changeur de devises du Hamas, ont encore aggravé la crise financière de l’organisation. Tsahal a précisé qu’il dirigeait l’entreprise « Al-Wafaq », déclarée organisation terroriste par le ministre israélien de la Défense, en raison de son rôle central dans le financement des activités militaires du Hamas.

Conclusion : La situation financière du Hamas est grave. La perte de revenus, la surveillance renforcée, les assassinats ciblés et l’isolement progressif de Gaza rendent difficile, voire impossible, le fonctionnement logistique et militaire de l’organisation.

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