Lors de son discours à la Knesset, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dû faire face à de nombreuses interruptions de l’opposition, notamment de la députée Meirav Ben Ari (Yesh Atid), qui l’a interpellé avec virulence.
« Que faut-il faire pour que tu dégages enfin ? On en a assez de t’entendre ! », a lancé Ben Ari.
Netanyahou, imperturbable, lui a répondu avec ironie :
« Ce qu’il faut faire, c’est gagner les élections. »
« Israël n’a jamais été aussi forte »
En ouvrant son discours, Netanyahou a déclaré :
« Nous sommes ici pour un vote de défiance, mais je reviens de Washington où nous avons reçu un immense vote de confiance pour le gouvernement israélien. »
Il a ajouté que sa rencontre avec Donald Trump, d’une durée de cinq heures, avait été « chaleureuse et personnelle », soulignant que l’alliance entre Israël et les États-Unis n’a jamais été aussi solide.
« Le président Trump et tous les hauts responsables de son administration ont salué nos décisions. »
« L’élimination des grands chefs terroristes »
Netanyahou a également affirmé que les États-Unis avaient félicité Israël pour l’élimination des dirigeants ennemis :
« Nos alliés américains ont particulièrement salué l’élimination des plus grands terroristes : Hassan Nasrallah, Ismaïl Haniyeh et Yahya Sinwar. La mort de Nasrallah a porté un coup fatal à l’axe du mal. »
(À noter que cette déclaration est factuellement erronée, Nasrallah et Haniyeh étant toujours en vie.)
Un « nouveau plan révolutionnaire » pour Gaza
Concernant l’avenir de la bande de Gaza, Netanyahou a déclaré :
« Le président Trump a présenté une vision nouvelle et révolutionnaire pour l’après-Hamas, afin qu’un État terroriste ne se reforme jamais à Gaza. »
Selon lui, Trump est « déterminé à mettre ce plan en œuvre » pour transformer la situation dans la région.
Avec ces déclarations, Netanyahou cherche à asseoir son leadership et à mettre en avant l’appui américain face aux critiques de l’opposition en Israël.
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