Lorsque la famille de Shlomo Mansour a reçu la confirmation de son décès par l’armée israélienne, leurs derniers espoirs se sont effondrés. Depuis l’attaque meurtrière du 7 octobre menée par le Hamas, ils s’accrochaient à l’idée qu’il puisse être encore en vie.
Aujourd’hui, l’armée israélienne a annoncé publiquement que cet homme de 86 ans, enlevé depuis le kibboutz Kissoufim, ne rentrerait pas vivant. Après des mois d’investigation, des renseignements ont permis d’établir son sort tragique.
« Son sourire, sa modestie et sa chaleur humaine étaient une inspiration pour nous tous, » a déclaré le kibboutz dans un communiqué. Pour eux, Shlomo n’était pas un simple habitant : « il était le cœur battant de Kissoufim. »
Sa mort est d’autant plus douloureuse qu’il faisait partie des otages censés être libérés en priorité. Il devient ainsi le 36e otage officiellement déclaré mort parmi les 76 encore détenus à Gaza.
« C’est l’un des jours les plus difficiles de notre histoire, » ont exprimé les membres du kibboutz. « Nos cœurs sont brisés de ne pas avoir pu le ramener vivant. »
Une lueur d’espoir pour une autre famille
Alors que Kissoufim pleure son aîné, une autre famille garde encore un mince espoir. Les parents des jumeaux Gali et Ziv Berman, âgés de 27 ans, ont reçu des signes récents indiquant que leurs fils seraient toujours en vie à Gaza.
« Nous prenons une grande inspiration, » ont-ils confié à leurs voisins du kibboutz Kfar Aza, avant d’ajouter avec gravité : « Mais nous savons entre quelles mains ils se trouvent et à quel point leurs vies sont en danger. »
Deux familles, deux destins opposés. Une tragédie commune où chaque jour apporte soit une certitude dévastatrice, soit la torture insupportable de l’incertitude.
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