Hier soir (mardi), on a appris que les cinq observatrices qui étaient revenues de captivité du Hamas avaient décidé de reprendre du service dans l’armée israélienne, une décision qui a même surpris leurs familles. Le message courageux des filles intervient une semaine après le retour de la soldate Agam Berger dans le cadre de l’accord de prise d’otages après 482 jours – et les retrouva avec ses quatre amies qui avaient été libérées quelques jours plus tôt.
Il faudra beaucoup de temps pour que toute l’histoire de ce qui s’est passé en captivité soit révélée.
« Agam a partagé beaucoup de choses avec nous, même les moments difficiles. C’est important qu’elle le dise. Il y a eu des choses désagréables comme je l’ai décrit, mais quand le jour viendra, quand elle sera plus forte, je suis sûre qu’elle dira ce qu’elle veut. Nous sommes si heureux qu’elle soit là et qu’elle puisse prendre toutes ces expériences et les laisser derrière elle. »
Turgeman a également souligné dans l’interview la grande ambition de Berger de voir le retour des 79 personnes enlevées encore détenues à Gaza. « C’est très important pour elle. Elle a rencontré d’autres personnes en captivité et a dit qu’elle se battrait jusqu’au retour du dernier des otages, tout comme ils se sont battus pour elle », a-t-elle déclaré.
Comment avez-vous expliqué l’urgence de faire sortir tout le monde ?
« Il n’y a pas eu de déclaration claire sur les raisons de cette décision, mais il est clair que personne ne doit y être laissé. Nous nous préoccupons moins des raisons de cette décision que de la déclaration claire selon laquelle les personnes concernées doivent être renvoyées. C’est un message que toute la nation doit comprendre, que personne ne doit être abandonné. Pour l’instant, nous nous occupons de Agam et de sa restauration, mais cela ne signifie pas que nous cesserons de nous battre jusqu’à ce que tout le monde revienne. »
Quel a été le moment le plus émouvant ?
« La première rencontre avec elle a été la chose la plus excitante qui pouvait arriver. Je l’ai serrée si fort dans mes bras qu’elle m’a dit : « Tu peux me laisser aller. » Chaque jour, je viens la serrer dans mes bras, sans jamais la quitter. Chaque jour est une grande émotion et un miracle. »
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