Un cessez-le-feu dans la bande de Gaza devait entrer en vigueur à 8h30, mais n’a pas eu lieu à cause du Hamas, qui n’a pas encore remis à Israël une liste de prisonniers à libérer.
« Au matin, le Hamas n’avait pas rempli ses obligations », a déclaré le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, lors d’un point de presse matinal. « En violation des termes de l’accord, le Hamas ne nous a pas donné les noms des otages. »
« Par ordre du Premier ministre, le cessez-le-feu n’entrera en vigueur que lorsque le Hamas aura rempli ses obligations », a souligné le général de brigade.
Le porte-parole de Tsahal en arabe, Avichai Edraei, a réitéré cette demande sur Twitter (X), ajoutant que l’armée israélienne « continuera à agir de manière offensive et défensive jusqu’à ce que le Hamas se conforme aux termes de l’accord ».
A 9h08, le service de presse a fait état de la poursuite des opérations militaires contre les terroristes dans le nord et le centre de la bande de Gaza.
Les Palestiniens signalent des tirs d’artillerie sur le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la bande. A 9 heures à Sdérot, la sirène « Tseva adom » a retenti. Cependant, quelques minutes plus tard, le service de presse de l’armée a annoncé que l’alarme était fausse.
Le refus du Hamas de remettre la liste n’est que le début de son sabotage de l’accord. Micha Kobi, haut responsable du Shin Bet, estime que les principales surprises attendent Israël après la fin de la première étape de l’accord. Dans une interview avec Maariv , il s’est dit convaincu que lorsque les négociations sur la deuxième étape commenceront, le Hamas augmentera le niveau de ses exigences et exigera la libération des principaux terroristes qu’Israël n’accepte pas maintenant de libérer, à savoir Marwan Barghouti et les militants de Nukhba.
Micha Kobi estime que 95 % des prisonniers libérés retourneront à des activités terroristes et que les plus grands prendront bientôt la tête du Hamas. Ehud Yaari, chroniqueur pour les affaires arabes sur la Douzième chaîne, appelle à ne pas expulser les dirigeants terroristes à l’étranger, mais à les laisser en Judée et Samarie, où ils seront sous la supervision des forces de sécurité israéliennes.