Dans 10 jours : Voici comment Donald Trump va ouvrir les « portes de l’enfer » à Gaza 

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POTUS visit the Western Wall, accompanied by the Western Wall's rabbi, Shmuel Rabinovitz and Mordechai "Solly" Eliav, Director General of the Western Wall Heritage Foundation. Jerusalem, May 22, 2017 Photo credit: Matty Stern/U.S. Embassy Tel Aviv
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À seulement dix jours de la date butoir du 20 janvier fixée par Donald Trump contre le Hamas pour libérer les otages restants, des détails émergent sur la manière dont l’ultimatum dramatique des « portes de l’enfer » du président élu pourrait se matérialise en actions concrètes.

 

« Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier 2025, date de ma prise de fonction en tant que président des États-Unis, les conséquences seront désastreuses au Moyen-Orient », a déclaré M. Trump. « Les responsables souffriront plus que quiconque dans l’histoire des États-Unis. »

Amit Segal, commentateur politique israélien de premier plan, décrit deux principaux mécanismes à la disposition de Trump : l’ aide humanitaire et les considérations territoriales. L’intensification des bombardements ou la menace de déplacement seraient inefficaces, affirme Segal, car ces pratiques sont devenues la norme au fil des décennies de conflit.

Le levier de l’aide humanitaire semble le plus immédiat et le plus puissant. L’aide actuelle comprend des livraisons massives de nourriture et des approvisionnements substantiels en carburant, qui, selon les critiques, contribuent à préserver le contrôle du Hamas. Alors que l’administration Biden a insisté pour maintenir les flux d’aide pendant 15 mois – même après la promesse du secrétaire d’État Blinken au début de la guerre de cesser l’aide si elle était détournée vers le Hamas – Trump ne pourrait autoriser la livraison que par l’ intermédiaire de Tsahal ou de sous-traitants privés.

Cette restructuration pourrait potentiellement déstabiliser le Hamas en quelques semaines en affectant sa capacité à payer les salaires et à maintenir le contrôle sur la population civile.

L’option territoriale constitue un autre point de pression important. Segal évoque l’« accord du siècle » de Trump de 2020, qui a reconnu l’annexion du Golan et envisagé la souveraineté sur les implantations juives de Judée Samarie. Une reconnaissance similaire des revendications israéliennes dans le nord de Gaza pourrait envoyer des messages régionaux puissants sur les coûts du terrorisme.

Sur le plan diplomatique, Trump pourrait exercer une pression sans précédent sur les acteurs régionaux :

– L’économie du Qatar dépend fortement du commerce avec les États-Unis, la base de commandement central américaine garantissant essentiellement sa sécurité

– L’Égypte a récemment reçu l’approbation d’une aide militaire de 5 milliards de dollars, comprenant des chars, des avions et des munitions

– La Turquie, qui accueille toujours les dirigeants du Hamas, risque une augmentation des droits de douane, l’isolement de l’OTAN et d’autres sanctions

Pendant ce temps, les négociations sur la libération des otages se poursuivent au Qatar sans progrès substantiels. Des sources palestiniennes font état de désaccords persistants sur la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre, le Fatah rejetant la proposition du Hamas de décembre dernier de créer un comité de gestion technocratique. Une récente délégation du Fatah au Caire a proposé à la place un « comité de secours » dirigé par un ministre de l’Autorité palestinienne.

La question de la fin de la guerre reste controversée. Les négociateurs israéliens ont proposé des conditions pour « la cessation permanente des opérations militaires et de toute activité agressive », mais les groupes militants considèrent que ces termes sont évasifs et ne mentionnent pas explicitement la « fin de la guerre ».

L’ultimatum de Trump intervient alors que les analystes militaires estiment qu’il ne reste que quelques dizaines de combattants du Hamas dans les régions de Jabaliya et Beit Hanoun, opérant à partir d’infrastructures souterraines et menant des attaques de surface occasionnelles. Cependant, cette stratégie de guérilla s’est avérée difficile pour les forces de Tsahal et continue de faire des victimes.

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