Mercredi, les Unes de la presse mondiale sont consacrées à la liquidation du président du Politburo du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran. Tous les rapports font état de craintes d’une escalade du conflit dans la région.
Le New York Times écrit que cette élimination accroît les craintes d’une guerre régionale.
La publication cite également la télévision iranienne selon laquelle cela retarderait de plusieurs mois le cessez-le-feu à Gaza et provoquerait des représailles de la part des groupes soutenus par l’Iran dans la région.
Le Washington Post souligne qu’Israël est resté silencieux depuis le meurtre et cite le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin : « Je ne pense pas que la guerre soit inévitable. À mon avis, il y a toujours une opportunité pour la diplomatie. Nous ferons tout pour empêcher qu’un conflit plus large ne se développe.»
CNN écrit dans son titre : « peur d’un conflit plus vaste ».
Der Spiegel cite une déclaration du Hamas faisant état d’une nouvelle série de conflits et d’une réponse brutale au meurtre.
Même les publications indiennes, qui ne couvrent généralement pas le conflit palestino-israélien, ont consacré leurs premières pages aux événements de Téhéran.
Avec Moscou, tout est plus ou moins clair. La liquidation de Haniyeh a été qualifiée par RIA Novosti de « meurtre politique inacceptable ».
En effet, le monde veut que nous combattons les terroristes du Hamas, en évitant de toucher à leur chef et seulement par des négociations avec une entité terroriste qui a provoqué cette guerre le 7 octobre avec de nombreux « refugiés palestiniens » qui ont volé, tuer et violer des civils israéliens sans défense …
