Le ministre iranien des Affaires étrangères ne pourra plus voyager aux États-Unis

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Les médias américains rapportent que les autorités américaines limiteront les déplacements du ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian et de la délégation qui l’accompagne pendant leur séjour à New York. Cette semaine, la délégation iranienne arrivera pour participer à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant, des voix s’élèvent parmi les politiciens américains pour demander la révocation pure et simple du visa d’Abdollahian.

CNN, citant une source bien informée, écrit que les déplacements d’Abdollahian et de la délégation iranienne seront limités à 7 pâtés de maisons du nord au sud et à un pâté de maisons à l’ouest, entourant le siège de l’ONU à Manhattan, la mission iranienne auprès de l’ONU et la résidence. de leur représentant permanent auprès de l’ONU, en outre, six pâtés de maisons entourant Queensboro Plaza à Long Island City, ainsi qu’un accès spécifique à l’itinéraire à l’aéroport international John F. Kennedy.

Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré plus tôt que les États-Unis imposeraient des restrictions de voyage supplémentaires au ministre iranien des Affaires étrangères.

À son tour, la mission permanente de l’Iran auprès de l’ONU a indiqué qu’elle n’avait été informée d’aucune restriction supplémentaire sur les déplacements d’Abdollahian et de la délégation à New York. Les Iraniens ont également ajouté que les déplacements d’Abdollahian et des diplomates de la mission iranienne auprès de l’ONU étaient toujours limités à un rayon de 40 km autour du siège de l’ONU à Manhattan.

Le sénateur républicain James Lankford, dans une lettre qu’il a envoyée au secrétaire d’État américain Antony Blinken, a appelé le département d’État à révoquer le visa d’entrée d’Abdollahian. Il a motivé cette décision par le fait que l’Iran a mené il y a quelques jours une attaque massive contre Israël, à laquelle les alliés d’Israël – les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France – ont dû réagir.

Lankford a mentionné que les ministres des Affaires étrangères iraniens s’étaient déjà vu refuser des visas dans des circonstances tendues. Par exemple, l’administration de Donald Trump a refusé un jour de fournir à l’ancien ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif un visa d’entrée pour participer à une réunion de l’ONU.

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