Qu’est ce qui ne s’est pas bien passé? Une enquête approfondie de Tsahal apporte un nouvel éclairage sur le meurtre accidentel d’otages

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Qu’est ce qui ne s’est pas bien passé? Une enquête approfondie de Tsahal apporte un nouvel éclairage sur le meurtre accidentel d’otages

Tsahal a achevé son enquête sur la tragédie survenue dans le quartier de Shijaiyah, dans la ville de Gaza, au début du mois, qui s’est terminée par la mort de trois otages israéliens – Alon Shimriz, Yotam Haim et Samer Talalka – par une force de Tsahal qui les soupçonnait d’être des terroristes.

Malgré les failles découvertes à tous les niveaux, depuis les deux brigades de manœuvre impliquées qui n’ont pas réussi à partager des informations critiques, en passant par la division et le Commandement Sud, jusqu’à l’organisme d’état-major général créé pour résoudre la question des otages, le chef d’état-major général, le lieutenant-général Herzi Halevi a décidé d’adopter la recommandation des échelons de commandement et de ne prendre aucune mesure contre les personnes impliquées, du moins pas avant la fin de la guerre.

Les résultats révèlent que 40 mètres et deux bâtiments séparés par un angle ouvert mais étroit séparaient le tireur d’élite du 17e bataillon des trois otages qu’il avait identifiés dans la rue voisine. Il les a repérés à 9 h 42, un vendredi matin ensoleillé, avec une bonne visibilité depuis une maison où la force était stationnée.

Cependant, l’enquête a révélé qu’un grand arbre, dont les branches et les feuilles obstruaient partiellement la vue, se tenait entre le tireur d’élite – équipé d’un viseur Trijicon – et les trois personnes enlevées.

Les trois se déplaçaient dans une zone désignée « rouge » pour les soldats sécurisant la maison avec la force, où le commandant du bataillon, le lieutenant-colonel L., était également présent. Cette zone était interdite aux civils de Gaza et quiconque y voyait était immédiatement soupçonné par les soldats d’être un terroriste hostile.

Le tireur d’élite a tiré sur les trois hommes, tuant deux d’entre eux, et le troisième a réussi à s’échapper sur le côté, probablement vers un bâtiment voisin. À ce moment-là, le tireur d’élite a crié « Terroristes ! » et le commandant du bataillon l’a arrêté, mais il n’a pas quitté le bâtiment pour poursuivre le suspect, comme l’avaient initialement estimé les FDI.

Le commandant du bataillon était prêt à poursuivre l’action tandis que deux autres soldats présents dans le bâtiment, armés d’armes classiques et d’une mitrailleuse Negev, ont repéré le troisième otage depuis leur fenêtre.

Ils lui ont tiré dessus, malgré ses cris en hébreu, y compris son nom. L’armée soupçonne que les soldats n’ont pas entendu les ordres de « cessez-le-feu » du commandant ni les appels à l’aide de l’otage en hébreu. Ce n’est qu’après être sorti pour un balayage et avoir remarqué son apparence occidentale que les forces de l’ordre ont décidé de vérifier l’identité des corps.

L’armée a noté lors de l’enquête le manque de contrôle des forces présentes dans le bâtiment, car la mort du troisième otage aurait pu être évitée si les officiers à l’intérieur avaient compris que les trois n’étaient pas armés et ne constituaient pas une menace immédiate.

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