Je suis d’accord avec très peu de ce que dit Mansour, mais c’est une déclaration sensée qui reflète la réalité et non le fantasme de ne vouloir rien de moins que la destruction d’Israël.
Naturellement, les principales factions palestiniennes ont condamné ses propos.
Le Front populaire de libération de la Palestine – qui entretient des liens étroits avec des ONG de « droits de l’homme » – a fermement condamné les déclarations d’Abbas, et a déclaré qu’elles étaient « traîtresses et ne représentent pas notre peuple de près ou de loin, et révèlent le rôle suspect qui lui est attribué en tant qu’outil obéissant entre les mains de l’occupation… il est un traître aux intérêts de notre peuple et à ses droits nationaux.
Le Fatah « modéré » de Mahmoud Abbas a déclaré que ses propos « affectent essentiellement les droits nationaux historiques de notre peuple palestinien en Palestine », et les ont décrits comme « un accord bon marché avec le récit sioniste qui monopolise faussement l’histoire de la Palestine… Mansour Abbas franchi les lignes rouges avec ses positions.
Au moment d’écrire ces lignes, je n’ai encore vu aucune réaction du Hamas ou du Jihad islamique, mais puisque les commentaires d’Abbas les visaient carrément, on peut supposer qu’ils seraient au moins aussi en colère que leur rival le Fatah.