Le rabbin Shmuel Eliyahu a écrit ce matin : Je me suis réveillé ce matin étonné de lire le rapport du Contrôleur d’Etat qui écrivait : « L’affaire de la garde à vue n’était que la partie émergée de l’iceberg ». Selon son examen, 38 % des femmes soldats dans le Shevas (pénitentiaire) ont été harcelées sexuellement pendant leur service. Une femme soldat sur trois dans Tsahal a été agressée sexuellement , ce sont des dizaines de milliers de jeunes femmes soldats dont la vie a été mise à mal.
Les personnes qui ne sont pas impliquées dans le problème ne connaissent pas l’ampleur des dégâts. La Torah dit que l’agression sexuelle équivaut à un meurtre. « Car lorsqu’un homme se soulève contre son prochain et tue son âme, il en est ainsi. » Je siège dans un tribunal de victimes sexuelles et je vois chaque semaine des femmes et des hommes qui souffrent depuis de nombreuses années d’abus sexuels.
Le gros problème pointé par le critique est l’indifférence du système. Une indifférence qui encourage cette promiscuité. J’ai entendu parler de cette indifférence des gardiennes de prison qui ont été blessées par des prisonniers de sécurité. Certaines des gardiennes de prison sont venues au tribunal qui s’occupe des victimes sexuelles en suivant la direction et en fermant les yeux sur le système. Elles portent pendant des années le mal qui leur a été fait pendant de nombreuses années, comme toute femme abusée sexuellement.
Les données publiées ce matin prouvent leurs affirmations selon lesquelles l’ensemble du système était au courant des vulnérabilités dont ils avaient souffert et que les soldats qui ont servi avant eux dans les Shavas avaient été lésés. Le pire de tout était le soutien que les officiers qui ont commis ce crime ont reçu de tous les niveaux de commandement jusqu’au bureau du procureur de l’État qui a clos les dossiers !
La signification des données révélées par le contrôleur de l’État est que le recrutement de filles dans l’armée israélienne, la garde nationale, la police et le service de sécurité nationale nuit à un large éventail de femmes qui devront marcher avec une cicatrice à vie. , où est Yohalam ? Où est le chef d’état-major ?… Le peuple d’Israël vous confie ses filles et vous êtes des criminels en les gardant.
Pourquoi l’armée israélienne ne protège-t-elle pas les femmes soldats ? Pourquoi ne protège-t-elle pas les gardiennes de prison ? Pourquoi ne se bat-elle pas pour elles ? Pourquoi n’a-t-elle pas publié ces vérités pendant toutes ces années. Est-il plus important de promouvoir des agendas radicaux que de protéger les femmes soldats ?
Les recrues ne se rendent pas compte qu’elles vont dans un endroit dangereux
Nous devons établir une commission d’enquête d’État sur ce préjudice systémique. Jusque-là, chaque mère et chaque enseignant et administrateur devrait révéler ces données à toutes les filles en âge de conscription, leur expliquer ce que signifie l’abus sexuel et à quel point il est nocif pour la vie. Le système éducatif devrait réprimander fermement chaque directeur et enseignant qui encourage les filles à s’enrôler dans un endroit où les prédateurs errent sans aucune protection du système.
Le problème n’est pas avec les filles, elles veulent s’enrôler d’un bon endroit, pour aider l’État d’Israël. Ils ne comprennent pas qu’ils vont dans un endroit dangereux. Nous devons leur présenter le danger, les faits de la vérité. Expliquez-leur que plus d’un tiers des recrues féminines sont parties avec une cicatrice du service à vie. Près de la moitié des recrues féminines qui deviendront gardiennes de prison repartiront avec une cicatrice qui les accompagnera pour le reste de leur vie et ne contribuera pas à elles, à leurs relations, à leurs enfants et à l’État d’Israël.