Ce matin, un groupe d’initiative de parents dont les enfants fréquentent l’un des jardins d’enfants du réseau Naamat à Holon a bloqué l’entrée du personnel du jardin d’enfants, exigeant le renvoi de nouveaux enseignants arabes.
Lorsque 4 nouveaux employés de Jérusalem-Est sont arrivés sur leur lieu de travail, leurs parents les ont empêchés d’entrer dans les locaux et ont même appelé la police. Les parents, selon eux, n’ont pas été avertis à l’avance à ce sujet, et hier, après le premier jour de travail des nounous arabes, ils ne l’ont appris qu’après coup dans la soirée. Donc, tôt ce matin, ils ont pris une position stratégique pour les empêcher d’entrer.
Les manifestants ont exigé les cartes d’identité des femmes et affirmé que les travailleuses n’avaient pas passé les contrôles de sécurité. Les parents ont également déclaré que les travailleurs arabes ne connaissaient pas l’hébreu, ignoraient les instructions de leurs supérieurs et vaquaient à leurs occupations toute la journée.
Les manifestants ont ajouté qu’ils avaient peur de quitter leur «poste», car après leur départ, les travailleurs pouvaient être admis. Les réseaux sociaux de Holon bouillonnent d’indignation et discutent de toutes sortes de scénarios selon lesquels les travailleurs sont arrivés dans le but d’un attentat terroriste. « La réalité est que les femmes arabes commettent également des attentats terroristes et tuent. Qui d’autre que nous protégera le plus précieux ? Quand comprendras-tu ? Après un nouvel attentat terroriste ? Après avoir empoisonné les enfants « accidentellement » ? Naamat, réveille-toi !
Le président de Naamat, Hagit Peer, a déclaré en réponse: «Le racisme et la discrimination de toute nature ne fonctionneront pas ici. C’est une honte. Nous protégerons les droits de tous nos travailleurs au travail, quelle que soit leur origine ou leur religion. C’est incroyable que cela doive être expliqué en Israël en 2022. »
En outre, Naamat a souligné que les employés sont formés directement pendant le travail, comme les autres employés, et qu’il y a d’autres employés dans les jardins d’enfants de Naamat qui ne parlent pas l’hébreu, par exemple des travailleurs ukrainiens.
En outre, il est important de comprendre l’inquiétude de ces parents car pour rappel, le dernier attentat sanglant à Elad a été attribué à des terroristes aussi arabe qui travaillaient dans les chantiers.