Nouveau développement des tensions entre la Turquie et la Grèce dans l’est du bassin méditerranéen: les médias grecs ont rapporté que leur pays Tahabrit avait approuvé le transfert accéléré de six avions de combat furtifs F-35 avancés à l’armée de l’air grecque.
Le site d’information grecque anglophone Greek city times a rapporté que les avions qui devaient être acheminés vers la Grèce étaient à l’origine destinés à l’armée de l’air turque, mais leur transfert a été annulé suite à la décision d’Ankara d’acheter des systèmes de défense aérienne S-400 à la Russie.
Le site d’information a cité le journal vétéran Astia qui aurait rapporté que le secrétaire américain à la Défense Mike Pompeo avait approuvé lors de sa visite en Grèce la vente de 20 F-35 aux Grecs.
Cette nouvelle acquisition fait partie d’un vaste programme d’armement lancé par la Grèce avec le soutien américain et européen à la suite des menaces croissantes de la Turquie sur les eaux territoriales et économiques de la Grèce dans l’est du bassin méditerranéen.
Selon le rapport original du journal grec, une partie du programme d’armement comprend l’achat de deux sous-marins avancés à l’Allemagne ainsi que des missiles à pointes, des UAV et des drones anti-UAV d’Israël et des avions de combat « Raphael » de France.
Les tensions militaires entre Ankara et Athènes ont culminé le mois dernier lorsque des avions de combat turcs ont été envoyés au-dessus de l’île grecque de Castellorizo, au large des côtes de la Turquie, après que la Grèce a transféré des forces militaires sur l’île.
C’est un autre coup diplomatique pour la Turquie, qui ces derniers mois a également réussi à manquer les relations avec l’Arabie saoudite, le Maroc, l’Algérie et la France. Plus tôt dans la journée, il a été rapporté que la Turquie prévoyait des « représailles diplomatiques » contre la France en raison d’une illustration du président turc Recep Tayyip Erdogan apparue en couverture du magazine satirique « Charlie Hebdo ». Plus tôt cette semaine, Paris a renvoyé l’ambassadeur d’Ankara après qu’Erdogan ait affirmé que le président français avait besoin d’un « examen mental ».