Du champ de bataille en Ukraine à celui de Gaza : l’histoire hors norme du soldat K.

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Il a fui une guerre pour en rejoindre une autre. K., 20 ans, est monté en Israël depuis l’Ukraine après avoir perdu son père, tué au combat lors de la guerre russo-ukrainienne. Orphelin, nouvel immigrant et désormais soldat de combat dans la brigade Nahal, il incarne un parcours rare, marqué par une détermination hors du commun. « Je suis russo-ukrainien, mais je suis aussi juif », résume-t-il simplement.

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Arrivé en Israël avec un objectif clair – s’engager dans une unité combattante – K. a dû affronter un obstacle majeur : l’épilepsie. Pendant un an et demi, il s’est battu administrativement et médicalement pour faire relever son profil militaire. « Ils ne voulaient pas de moi. J’ai insisté, encore et encore. Je savais pourquoi je voulais servir ». Finalement, l’armée lui a donné sa chance. Incorporé en août, il savait exactement dans quoi il s’engageait : une brigade qui venait de passer près de deux années en combats intenses dans la bande de Gaza.

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Son parcours au sein du Nahal combine service militaire, engagement communautaire et esprit de mission. « Je n’ai pas eu peur. Mon père était combattant. Je connais le prix d’un champ de bataille ». Pourtant, il décrit une différence fondamentale entre ce qu’il imaginait et la réalité : « Ici, j’ai découvert une armée avec un cœur. Les commandants, les soldats, la solidarité – c’est le jour et la nuit par rapport à ce que j’ai connu ailleurs ».

Dans les bases d’entraînement comme sur le terrain, les moments symboliques prennent un relief particulier. Lors de l’allumage des bougies de Hanoucca, K. pense à ses proches restés en Ukraine. « J’espère qu’ils auront de l’électricité pour lire le message que je leur envoie ». Entre coupures de courant à des milliers de kilomètres et combats au sud d’Israël, sa vie se déploie sur deux fronts émotionnels.

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Le commandant du centre d’instruction du Nahal rappelle que la brigade sort tout juste de deux années de combats continus à Gaza et se prépare déjà à de nouvelles missions en Judée-Samarie. « Personne n’avait imaginé une guerre aussi longue. Mais dès le 7 octobre, les soldats ont avancé sans hésiter. Ce qui nous a portés, c’est l’esprit de corps et la mission », explique-t-il.

Pour K., ce récit collectif rejoint une histoire personnelle plus large, celle du peuple juif. « Des générations avant nous ont traversé des épreuves pires encore. Ce qui compte, c’est l’intention, la motivation. On peut tout surmonter ». Entre la mémoire d’un père tombé en Ukraine et l’engagement au sein de Tsahal, son itinéraire relie deux guerres, mais une seule identité assumée.

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