Netanya sous tension : un criminel humilié lance une vendetta après avoir été agressé violemment lors d’un mariage

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La ville de Netanya, longtemps marquée par des rivalités dans le milieu criminel, replonge dans une atmosphère explosive. Un simple différend entre deux jeunes délinquants, connus des services de police pour leur implication dans le marché illégal des prêts usuraires, s’est transformé en une spirale de vengeance qui fait désormais craindre une flambée de violence dans tout le Sharon. L’affaire a éclaté il y a deux semaines, lors d’un mariage où l’un des deux protagonistes a été roué de coups et humilié publiquement, un affront perçu dans ces cercles comme la pire atteinte possible à la réputation. Depuis cette agression spectaculaire, la tension ne cesse de monter, les deux camps se réorganisent, et la police redoute une confrontation armée imminente : « Ils les attendent en bas de chez eux », avertissent même certaines sources du milieu.

Selon les premières informations recueillies par les enquêteurs, le conflit trouverait son origine dans un différend lié à des dettes non réglées ou à un combat pour le contrôle d’une partie du marché local des prêts à taux usuraires. Dans ce secteur, chaque territoire, chaque client, chaque « dossier » représente une source de revenus, et la moindre remise en cause de l’autorité d’un délinquant est susceptible d’engendrer une réaction disproportionnée. L’un des deux criminels, âgé d’une vingtaine d’années, aurait décidé de « régler ses comptes » lors d’un événement familial de son rival, une forme de mise en scène violente destinée à briser symboliquement son adversaire.

Les témoignages recueillis sur place décrivent une attaque brutale. Le jeune homme pris pour cible sortait de la salle de réception lorsque plusieurs individus l’ont encerclé avant de lui asséner coups de poing, coups de bâton et violentes frappes au corps. L’agression a été si rapide et violente que les assaillants ont eu le temps de s’enfuir avant même que la sécurité du mariage ne puisse intervenir. « Il a été blessé, oui, mais la blessure la plus grave était son ego », explique un membre du milieu criminel local. « Être humilié ainsi, devant ses amis, en public, c’est quelque chose qu’aucun d’eux ne laisse passer. »

Effectivement, la réaction ne s’est pas fait attendre. Encore meurtri et profondément choqué, le jeune homme agressé a immédiatement réuni autour de lui une poignée d’individus appartenant à son cercle d’influence. En quelques heures, une petite troupe s’était formée, déterminée à localiser les agresseurs et à répliquer avec une violence équivalente, voire supérieure. Des sources policières et criminelles concordent : le groupe s’est équipé d’armes blanches et d’armes à feu artisanales dans le but explicite de venger l’humiliation subie. « Ils sont prêts, armés, et surveillent les domiciles de leurs ennemis », confie une source du milieu.

Dans ce climat tendu, la ville a connu hier un épisode qui a temporairement fait craindre le pire. En milieu de journée, des coups de feu ont retenti dans la rue Hativat Harel, non loin de la résidence du criminel ciblé pour représailles. Les habitants, inquiets d’un règlement de comptes annoncé, ont immédiatement prévenu la police. Des dizaines de policiers sont arrivés en urgence, certains en vêtements civils, d’autres en unités mobiles, persuadés qu’une fusillade liée au conflit était en cours. Mais très vite, les agents ont réalisé que l’incident n’était pas lié à l’affaire. Selon un officier présent sur les lieux, « nous pensions que c’était le début de la vengeance. Finalement, il s’agissait d’un autre incident : des criminels venus des territoires tentaient de percuter des policiers avec leur véhicule, ce qui a contraint nos agents à ouvrir le feu ». L’affaire n’a donc pas fait de victime, mais elle a mis en lumière l’état d’alerte permanent dans lequel vit désormais Netanya.

Malgré ce malentendu, les autorités ne cachent pas leur inquiétude. La zone reste sous haute surveillance. Les deux clans, même repliés momentanément dans la clandestinité, restent imprévisibles. « Quand des jeunes criminels blessés dans leur orgueil commencent à accumuler des armes et des soutiens, on connaît la suite », explique un enquêteur expérimenté de la région du Sharon. « Cela peut partir très vite, pour un regard, un mot, ou une opportunité perçue. Nous faisons tout pour éviter une fusillade qui mettrait en danger les habitants. »

La montée de ces phénomènes violents à Netanya n’est pas nouvelle. La ville, autrefois considérée comme un pôle touristique en plein essor, est depuis des années le théâtre de luttes internes entre plusieurs groupes criminels cherchant à monopoliser les commerces illégaux : prêts usuraires, paris clandestins, extorsions et trafics divers. Les experts de la criminalité israélienne notent que les humiliations publiques, les attaques filmées et les représailles instantanées se multiplient à mesure que les plus jeunes cherchent à imposer leur nom dans une hiérarchie où seule la force compte.

Dans ce contexte, l’affaire actuelle apparaît comme un symptôme frappant d’un phénomène plus large : l’ascension de criminels inexpérimentés, souvent imprévisibles, qui n’hésitent plus à mener leurs querelles en pleine rue, au mépris total de la sécurité publique. Si la police tente tant bien que mal de contenir ces dérives, elle peine à anticiper les explosions soudaines qui naissent d’ego blessés ou de luttes territoriales.

Reste à savoir si la situation s’apaisera ou si la ville se trouve au bord d’une escalade dangereuse. Les deux camps n’ont pas encore trouvé un terrain d’entente, et dans les coulisses du milieu criminel, beaucoup redoutent qu’un simple faux pas ne mette le feu aux poudres. Dans une région déjà traversée par des tensions plus larges, l’espoir reste que la police parvienne à intervenir avant que les rues de Netanya ne deviennent le théâtre d’un règlement de comptes sanglant.

 

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