À Gaza, la colère gronde : les familles de terroristes du Hamas quittent la bande sans difficulté, tandis que la population reste piégée

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Alors que des milliers de Gazaouis tentent depuis deux ans d’obtenir un permis pour sortir de la bande, confrontés à une bureaucratie étouffante et à un contrôle systématique, un phénomène provoque une indignation croissante : les familles de cadres du Hamas et de pseudo-journalistes affiliés quittent Gaza sans obstacles, embarquant pour la Turquie, la Malaisie ou le Qatar — souvent avec l’aval discret d’Israël, dans un mécanisme complexe lié aux accords humanitaires.

Selon les informations révélées par N12, les proches de plusieurs membres du Hamas ayant opéré sous couverture de journalistes d’Al-Jazeera ont, ces derniers jours, quitté la bande, bénéficiant d’un accès prioritaire aux autorisations et à des documents de sortie obtenus en quelques heures. Une situation qui scandalise une population épuisée, privée de perspective et d’issue.

“Pourquoi eux sortent en deux jours, alors que nous sommes coincés ici depuis deux ans ?”, s’indigne A., une résidente de Gaza interrogée par N12.
“Les familles du Hamas prennent l’avion comme si de rien n’était, et nous, nous n’avons même pas une porte ouverte.”


Un mécanisme de sortie qui passe… par Israël

Contrairement à ce que diffusent les sources pro-Hamas, ce ne sont pas les autorités du mouvement qui contrôlent les départs officiels, mais Israël, via un mécanisme supervisé par le COGAT, dans le cadre des autorisations humanitaires, médicales et de nationalités étrangères.

Selon les rapports publiés par N12, TPS et des correspondants de terrain :

  • la liste des personnes autorisées à quitter Gaza via Kerem Shalom (Kerem Shalom Crossing) est validée par Israël,
  • les personnes éligibles doivent répondre à plusieurs critères : double nationalité, visa tiers, ou dossier médical reconnu,
  • les vols sont ensuite effectués via l’aéroport de Ramon ou le pont Allenby pour les départs vers la Jordanie.

Mais dans les faits, les familles des terroristes du Hamas bénéficient d’un traitement expéditif, s’insérant dans ces catégories grâce à des documents préparés avant la guerre ou obtenus avec l’aide des réseaux du mouvement à Doha, Istanbul ou Kuala Lumpur.


Qui sont ceux qui ont déjà quitté Gaza ?

La liste révélée par N12 inclut les familles de plusieurs terroristes opérant sous le camouflage journalistique d’Al-Jazeera — une pratique déjà mise au jour par Tsahal depuis 2023 :

  • La mère et l’épouse d’Anas Al-Sharif, chef de cellule du Hamas ayant utilisé sa fonction de reporter pour coordonner des tirs de roquettes.
    → Éliminé par Tsahal en août 2025.
  • L’épouse de Mohammed Karika, correspondant d’Al-Jazeera tué en même temps qu’Al-Sharif.
  • L’épouse d’Ismaïl Al-Ghul, membre de la force Nukhba et acteur direct du massacre du 7 octobre, également présenté comme “journaliste”.
    → Éliminé lors d’une frappe du camp d’Al-Shati en juillet 2024.
  • L’épouse de Rami Al-Rifi, photographe d’Al-Jazeera, tué avec Al-Ghul dans la même frappe.
  • La mère de Houssam Shabat, membre du bataillon de Beit Hanoun et encore un “journaliste” affilié à Al-Jazeera.
    → Éliminé en mars 2025.
  • L’épouse d’Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, résidant désormais à Doha.**

Ce tableau révèle un schéma clair : les familles de terroristes du Hamas vivent à l’abri, souvent dans des hôtels de luxe au Qatar, pendant que les habitants de Gaza restent piégés dans un territoire ruiné que le Hamas a transformé en base militaire.


À Gaza, l’exaspération populaire atteint un seuil critique

Les témoignages recueillis par N12 montrent une colère rarement exprimée si ouvertement :

G., habitant de Gaza :
“Les gens ici meurent de faim, vivent dans les ruines, et eux… ils voyagent. Haniyeh vit en palace. Le Hamas nous a enterrés vivants. Et Netanyahu n’a jamais réussi à les arrêter.”

Pour de nombreux Gazaouis, l’injustice est flagrante :

  • Ils attendent des mois pour un rendez-vous administratif,
  • ils doivent soudoyer des intermédiaires,
  • et même en cas d’urgence médicale, moins de 15 % des demandes sont approuvées.

Pendant ce temps, les proches des cadres du Hamas quittent Gaza en 48 heures, utilisant le mécanisme humanitaire pour fuir vers l’étranger et parfois rejoindre des pays qui financent le mouvement.


6 000 Gazaouis ont déjà quitté le territoire depuis la trêve

Depuis le début de la cessation des hostilités, plus de 6 000 personnes ont quitté Gaza via Kerem Shalom.
Selon les données obtenues par N12, Israël valide la grande majorité des demandes — pour des raisons humanitaires et pour éviter l’effondrement total des infrastructures civiles.

Mais l’écart entre les citoyens ordinaires et les cercles du Hamas reste immense :
👉 Les premiers affrontent des refus, des files d’attente interminables, et des exigences administratives inatteignables.
👉 Les seconds contournent le système grâce à des réseaux politiques et financiers opérant depuis le Qatar.

Ce double standard, déjà dénoncé en interne, contribue à alimenter la colère populaire contre le Hamas — colère que le mouvement tente, sans succès, d’étouffer.


Une contradiction profonde : le Hamas laisse fuir les siens tout en empêchant les civils de partir

Les critiques pointent un paradoxe glaçant :

  • Le Hamas impose aux civils un maintien forcé dans la bande pour servir de boucliers humains,
  • tout en permettant à ses propres familles de se mettre en sécurité à l’étranger.

Cette pratique est conforme à la stratégie traditionnelle du mouvement : préserver l’élite, sacrifier la population, puis accuser Israël de la crise humanitaire résultante.


Conclusion : une fracture morale qui pourrait coûter cher au Hamas

La fuite des familles de terroristes révèle au grand jour ce que les habitants de Gaza savent déjà :
le Hamas ne se soucie pas de son peuple, mais uniquement de sa survie et de celle de son noyau dirigeant.

À mesure que la liste des sortants s’allonge, et que les Gazaouis comprennent que seuls les proches des cadres ont accès à l’étranger, la légitimité du Hamas se délite.

Pour Israël, cette situation confirme ce que Tsahal affirme depuis le 7 octobre :
un mouvement terroriste ne peut pas prétendre représenter un peuple qu’il utilise comme monnaie d’échange et abandonne aux décombres.


Sources réelles

  • N12 – reportage de Sapir Lipkin sur les départs de familles du Hamas
  • TPS – images et données sur les mouvements civils dans la bande
  • Reuters – rapports sur les évacuations humanitaires via Kerem Shalom
  • Times of Israel – analyses sur les mécanismes de sortie

 

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