Ainsi réagit l’Autorité palestinienne à l’attentat meurtrier

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Au lendemain de l’attentat de rampe et de poignardage qui a coûté la vie à un Israélien d’une trentaine d’années au carrefour du Gush Etzion, la réaction officielle de l’Autorité palestinienne a une nouvelle fois illustré l’abîme idéologique qui sépare les récits des deux sociétés. Alors que l’attaque a été clairement documentée par les forces de sécurité — deux terroristes palestiniens arrivant en voiture, tentant d’écraser des civils puis les poignardant — l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne, « Wafa », a présenté les assaillants comme deux « jeunes tombés en martyrs sur la voie d’Allah », abattus par « les forces de l’occupation ». Une inversion totale des faits, conforme à la ligne de glorification systématique des auteurs d’attentats.

Selon la dépêche de Wafa, les deux jeunes hommes — Amran Ibrahim al-Atrash, 18 ans, de Hébron, et Walid Mohammed Khalil Sabarna, 18 ans, de Beit Ommar — auraient été « tués » par les forces israéliennes près de Bethléem, sans mention d’une attaque ou de victimes israéliennes. Le communiqué évoque « des tirs de l’occupation » sans un mot sur le meurtre d’un Israélien, ni sur la femme grièvement blessée, ni sur le jeune homme et l’adolescent blessés à l’arme blanche. L’agence cite également des « sources locales » affirmant qu’Israël aurait ouvert le feu sur « deux jeunes » au carrefour de Gush Etzion — formulation systématiquement employée pour effacer la dimension terroriste et la responsabilité criminelle des assaillants.

Les faits réels, eux, sont parfaitement clairs. Peu après 14h, les deux terroristes sont arrivés en voiture près de la station de bus. Ils ont d’abord tenté de percuter les civils en attente, puis sont sortis du véhicule armés de couteaux. Dans l’attaque qui a suivi, un Israélien d’environ 30 ans a été assassiné, et trois autres personnes blessées, dont une femme dans un état critique. Les terroristes ont été abattus en quelques secondes par des civils armés et des réservistes présents sur place, évitant ainsi un massacre plus large. Dans leur véhicule, plusieurs engins artisanaux ont été retrouvés, mais les équipes de sécurité ont confirmé qu’ils ne contenaient pas de charge explosive fonctionnelle.

La réaction palestinienne, loin d’être isolée, s’inscrit dans une logique bien rodée. À chaque attentat, l’Autorité palestinienne adopte le même schéma narratif : les terroristes deviennent des « martyrs innocents », et les forces israéliennes sont décrites comme des agresseurs exécutant des « jeunes ». Cette mécanique de communication a un objectif précis : légitimer la violence contre les civils israéliens, présenter les meurtriers comme des victimes et maintenir la population dans une idéologie du conflit permanent. Cette rhétorique, diffusée par l’agence officielle elle-même, alimente un climat où l’assassinat de civils juifs est considéré comme un acte héroïque.

Ce décalage flagrant entre les faits et la narration palestinienne constitue l’un des obstacles majeurs à toute perspective d’apaisement. Au moment même où Israël enterre ses morts et soigne ses blessés, l’Autorité palestinienne glorifie publiquement ceux qui les ont poignardés à mort. Cette glorification institutionnelle n’est pas seulement un mensonge : elle est un mécanisme d’encouragement. De nombreux jeunes Palestiniens, confrontés à ce lavage idéologique continu, voient dans chaque attaque une source de prestige familial et communautaire.

Dans ce contexte, les propos du chef du conseil régional du Gush Etzion, Yaron Rosenthal, prennent une résonance particulière. Lors de sa déclaration après l’attentat, il a rappelé que cette attaque survenait moins de 24 heures après une résolution votée à l’ONU destinée à promouvoir la création d’un État palestinien. « Une résolution qui bénéficiera à ceux qui veulent nous détruire », a-t-il accusé. Il a insisté sur le rôle stratégique des communautés juives de Judée-Samarie : « Comme les habitants de l’enveloppe de Gaza protègent le Sud, comme les résidents de Samarie protègent le centre, les habitants du Gush Etzion protègent Jérusalem. Aucun terroriste ne brisera notre détermination. »

La réaction de Wafa souligne également la contradiction fondamentale entre le discours diplomatique tenu par l’Autorité palestinienne devant les pays occidentaux et le message diffusé à sa propre population. Dans les instances internationales, elle se présente comme un acteur modéré, défenseur des droits civiques et adversaire du terrorisme. Mais sur le terrain, dans ses médias officiels, elle encourage par un vocabulaire codifié — « martyrs », « voie d’Allah », « jeunes abattus » — une culture de la confrontation permanente. Cette dualité contribue directement à l’enracinement du terrorisme en Judée-Samarie et ruine toute possibilité d’entamer un dialogue sincère.

L’attentat de Gush Etzion n’est donc pas seulement un acte de violence : il révèle encore une fois un système idéologique structuré, entretenu par les institutions palestiniennes elles-mêmes, où la mort est glorifiée et où l’assassinat d’innocents devient un outil politique. Tant que l’Autorité palestinienne continuera de transformer des assassins en héros nationaux, aucune initiative diplomatique ne pourra modifier la réalité du terrain. Israël fait face non seulement à des terroristes armés, mais à une machine de propagande qui justifie, encourage et recycle sans relâche la violence.

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