La mesure de la police face à la vague de criminalité à Hadera, et les doutes : « C’est comme donner de l’aspirine à un mourant »

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La police a décidé de créer un quartier général spécial à Hadera après des publications sur mako révélant les défaillances répétées dans la lutte contre la criminalité dans la ville, et après l’entrée en scène de l’unité centrale et les avertissements adressés aux criminels influents. Malgré cet effort ciblé, certains avertissent qu’il ne s’agit que d’une solution temporaire : « On ne peut pas maintenir des centaines de policiers dans la ville. »

La police israélienne a décidé de créer un quartier général spécial pour traiter la vague de criminalité grave à Hadera, à la suite d’une série d’enquêtes publiées ces deux dernières années sur mako révélant l’incapacité persistante du commissariat local à répondre de manière adéquate aux criminels responsables de la violence.

Les policiers de l’unité centrale du district Nord ont commencé à opérer en ville, avertissant des criminels de haut niveau qu’ils étaient « dans la ligne de mire » et que des moyens technologiques avancés seraient utilisés pour mener à leur arrestation. En parallèle, il a été décidé d’établir un commandement dédié pour traiter spécifiquement la criminalité dans la ville. Dans ce cadre, des unités spéciales de la police seront actives à Hadera, fourniront une réponse aux habitants et s’attaqueront également au phénomène de criminels influents du secteur arabe ayant récemment déménagé en ville.

« Comme donner de l’aspirine à un mourant »

Un haut responsable de la police a déclaré :
« Le problème avec un tel quartier général, c’est son caractère temporaire. On ne peut pas maintenir des centaines de policiers à Hadera à long terme. Une initiative similaire a été mise en place à Netanya, et après un mois — quand les unités sont parties — les criminels sont immédiatement revenus. C’est comme donner de l’aspirine à un mourant. Il faut des centaines de policiers permanents patrouillant dans les rues. C’est la seule manière d’éliminer la criminalité et de faire baisser le profil des criminels. »

Habitants inquiets et armes en quantité

La ville est devenue tristement célèbre cette année pour la criminalité rampante. Des gangs et organisations criminelles ont terrorisé les habitants et les commerçants, impliqués dans des dizaines de jets de grenades, fusillades et tentatives d’assassinat. La police locale n’a pas pu fournir une réponse efficace : bien que de grands criminels comme Eli Arbiv ou Yanis Yoshevayev aient été arrêtés, ils ont été relâchés faute de preuves — et la criminalité n’a fait que s’aggraver.

Un criminel local révèle :
« Hadera est remplie d’armes capables d’équiper des compagnies d’infanterie : fusils, pistolets, grenades offensives et défensives. Les organisations criminelles arabes se sont alliées avec des criminels juifs, et la police n’arrive pas à les attraper. Même à Or Akiva, des criminels arabes ont armé des criminels locaux et là aussi il y a un chaos. »

Les habitants, eux, sont très inquiets :
« La police est très faible. Elle ne peut pas faire face à la criminalité qui explose et met les habitants en danger. Il n’y a pas de capacités de renseignement, pas assez de policiers sur le terrain. La ville est abandonnée. Les criminels l’ont prise. Nous avons contacté le commissaire et le ministre Ben Gvir, mais la situation ne fait qu’empirer. »

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