Rom Breslavsky, ex-otage du Jihad islamique, livre un récit glaçant de son calvaire à Gaza. Dans une interview diffusée sur la chaîne 13, il raconte les coups, les humiliations et les tortures subies pendant sa captivité — et sa résistance, ancrée dans la foi.
C’est une voix tremblante, mais déterminée. Celle de Rom Breslavsky, jeune Israélien enlevé lors des attaques du 7 octobre et resté de longs mois captif à Gaza.
Son témoignage, diffusé cette semaine par Channel 13, a bouleversé l’opinion israélienne.
Il y décrit, avec une précision douloureuse, les violences infligées par ses geôliers et les tentatives d’humiliation filmées pour la propagande terroriste.
« Entre chaque prise, ils arrêtaient le tournage, me frappaient, et recommençaient », raconte-t-il.
« Ils disaient : “Sois plus sérieux, insulte Netanyahou, insulte Ben Gvir”. Puis un coup de poing. »
La torture transformée en spectacle
Dans les vidéos diffusées par le Jihad islamique, les otages étaient forcés à lire des textes préparés, accusant Israël et ses dirigeants.
Mais derrière la mise en scène, Breslavsky décrit une cruauté systématique, conçue pour briser l’esprit de ses captifs.
« Ils me disaient : pleure, fais semblant d’avoir faim. Et quand je pleurais vraiment, ils riaient. »
Les tortures étaient quotidiennes : coups de câbles, privation de nourriture, musiques arabes diffusées en boucle pour empêcher le sommeil.
Le jeune homme se souvient de ce moment où la douleur est devenue insupportable :
« J’ai dit à mon tortionnaire : prends ton falafel du jour, garde-le, laisse-moi mourir de faim. Je préfère ça aux coups. »
La foi comme ultime résistance
Au milieu de cette barbarie, Rom Breslavsky s’accroche à sa foi.
Dans un élan de courage, il ose défier son bourreau :
« Je lui ai dit : tu crois qu’on est seuls ici ? Dieu nous voit. Il voit ce que tu me fais. Et Il te jugera. »
Ces mots lui valent une pluie de coups. Mais ils deviendront le symbole de sa survie.
« Je savais qu’ils pouvaient me tuer. Mais au moins, je voulais qu’ils sachent que j’étais encore un Juif, que je n’avais pas honte de l’être. »
“Pas à cause de Ben Gvir ou de Bibi — parce que je suis Juif”
Depuis sa libération, Breslavsky a dû affronter une autre épreuve : la récupération politique de son témoignage.
Certains médias de gauche ont insinué que les tortures seraient liées aux politiques sécuritaires d’Israël, notamment les mesures imposées par Ben Gvir dans les prisons.
Mais l’ancien otage balaie ces arguments avec fermeté :
« Ils m’ont torturé pour une seule raison : parce que je suis Juif.
Pas à cause de la politique, pas à cause d’un ministre. Juste parce que je suis Juif. »
Son affirmation résonne avec une intensité rare.
Elle rappelle la nature idéologique de la guerre menée par les organisations terroristes de Gaza, pour qui le simple fait d’être israélien — ou juif — suffit à condamner un être humain.
Un cri qui dépasse le témoignage
Le récit de Breslavsky n’est pas seulement celui d’un survivant ; c’est un acte d’accusation contre la barbarie islamiste.
Dans ses mots transparait l’abîme moral entre les ravisseurs et leurs victimes :
« Ils parlaient de Dieu, mais ils n’en ont aucune crainte. Leur Dieu, c’est la haine. »
Son témoignage s’ajoute à ceux d’autres otages libérés, confirmant le régime de terreur organisé dans les tunnels de Gaza : exécutions simulées, menaces d’abandon, violences physiques et psychologiques.
Israël écoute, le monde détourne les yeux
En Israël, ces récits suscitent un profond mélange de colère et de fierté : colère contre la cruauté du Hamas et du Jihad islamique ; fierté devant la dignité de ceux qui ont survécu sans renier leur foi.
Mais sur la scène internationale, le silence reste assourdissant.
Les grandes capitales, promptes à condamner Israël pour sa riposte à Gaza, restent muettes sur les crimes de guerre avérés commis contre les otages.
Chaque mot de Rom Breslavsky rappelle que derrière les débats diplomatiques, il y a des vies brisées, des corps suppliciés, et une haine viscérale d’Israël.
Et que dans cette guerre, la foi et la mémoire demeurent les seules armes d’un peuple qui refuse de s’effacer.
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