Fin de la guerre à Gaza : Netanyahu refuse le retour de 200 terroristes, Trump revendique la médiation décisive

0
158
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

Alors que la trêve entre Israël et le Hamas se consolide difficilement, les dernières 24 heures ont vu s’enchaîner des décisions politiques majeures, des gestes humanitaires et des tensions sécuritaires persistantes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné que 200 terroristes du Hamas bloqués dans la zone israélienne de Rafah ne soient pas autorisés à regagner Gaza, malgré la pression internationale. En parallèle, le président américain Donald Trump a revendiqué son rôle dans la conclusion de l’accord de cessez-le-feu, admettant avoir “dû exercer une pression directe sur Netanyahu pour mettre fin à la guerre”.

Selon les informations diffusées par N12, ces 200 hommes armés se trouvent “au-delà de la ligne jaune”, dans un secteur actuellement contrôlé par Tsahal, coincés depuis le retrait partiel des forces israéliennes. Le Premier ministre a tranché : ils ne franchiront pas la frontière “tant qu’ils ne déposeront pas leurs armes et qu’un échange n’aura pas été obtenu pour les corps de soldats israéliens tombés au combat”. Une décision que des officiers supérieurs de Tsahal qualifient de “signal clair” envoyé au Hamas : Israël ne tolérera pas un retour à la situation d’avant-guerre.

Dans la même séquence dramatique, trois corps de soldats israéliens enlevés le 7 octobre 2023 ont été restitués à Israël. Le colonel Assaf Hamami, le capitaine Omer Nautra et le sergent-major Oz Daniel ont été identifiés dans la nuit au centre médico-légal national, en présence de représentants de l’armée et de la police militaire. Les familles ont été informées personnellement par les officiers de Tsahal. “Assaf, Omer et Oz reviennent aujourd’hui à la maison, héros d’un peuple qui ne les oubliera jamais”, a déclaré le ministre de la Défense Yoav Katz.

L’émotion fut particulièrement vive autour du cas d’Omer Nautra, officier israélo-américain dont la disparition symbolisait la brutalité du massacre du 7 octobre. Son père, Ronen Nautra, a confirmé que le président Donald Trump les avait personnellement contactés depuis l’Air Force One. “Nous lui avons dit que rien de tout cela n’aurait été possible sans lui”, a déclaré la famille, remerciant le chef d’État pour sa médiation. Trump, de son côté, a déclaré à la chaîne CBS : “J’ai dû pousser un peu Netanyahu pour qu’il accepte l’accord. Il était temps de clore cette guerre.”

Ce cessez-le-feu, fruit de semaines de négociations menées entre Washington, Le Caire et Doha, prévoit la restitution progressive des dépouilles israéliennes et la libération d’un nombre limité d’otages encore vivants en échange d’un allègement du blocus humanitaire. Selon des sources sécuritaires, Israël a accepté d’autoriser l’entrée d’aide médicale et alimentaire dans la bande de Gaza sous contrôle international, mais sans relâcher la surveillance militaire.

Le chancelier allemand Friedrich Merz s’est entretenu hier soir avec Netanyahu pour l’encourager à maintenir la trêve : “Le cessez-le-feu doit tenir, pour éviter une nouvelle spirale de sang et permettre la libération des derniers captifs.” L’Allemagne, partenaire stratégique d’Israël, soutient la ligne américaine qui privilégie désormais la stabilisation et la reconstruction sous supervision internationale.

Sur le terrain, la situation reste fragile. Tsahal a confirmé avoir éliminé plusieurs terroristes dans le sud de la bande après qu’ils ont franchi la ligne de sécurité. Au Liban, des drones israéliens ont frappé deux véhicules dans la région de Nabatieh, visant des membres du Hezbollah. Les fronts secondaires restent actifs, même après l’annonce du cessez-le-feu.

Du côté iranien, le guide suprême Ali Khamenei a de nouveau exclu toute coopération avec Washington “tant que les États-Unis soutiennent Israël et maintiennent leurs bases militaires au Moyen-Orient”. Il a également reconnu la mort d’Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, tué à Téhéran par un missile ciblé. “Il pensait être intouchable”, a confié un responsable iranien, précisant que le tir avait eu lieu “au moment même où il répondait à un appel téléphonique”.

Dans ce climat mêlant détente et tension, les États arabes observent prudemment la suite des événements. L’Égypte, qui assure le rôle de médiateur principal, a exprimé sa frustration face à “l’attitude ambiguë” d’Israël et des États-Unis concernant la reconstruction de Gaza. “Le Caire ne participera à aucun déploiement sans mandat international clair du Conseil de sécurité”, a déclaré un haut responsable égyptien au quotidien Al-Akhbar.

Mais pour Israël, la ligne rouge est tracée : aucune force étrangère ne prendra le contrôle de la bande sans coordination directe avec Tsahal. Netanyahu, dans ses échanges nocturnes avec Trump, aurait insisté sur ce point : “Israël se battra pour garantir que Gaza ne redevienne jamais un repaire du terrorisme.”

Après 13 mois de guerre, cette trêve — fragile et controversée — s’impose comme un tournant historique. Elle marque la fin d’un cycle d’affrontements sans précédent, mais ouvre une nouvelle phase d’incertitude diplomatique. Trump, qui s’apprête à accueillir les familles des soldats tombés à la Maison-Blanche, l’a résumé d’une phrase : “La paix, en Israël, commence toujours par un acte de force.”

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !