Sous un soleil de Jérusalem aux allures de visite d’État, le vice-président américain J.D. Vance a été accueilli mercredi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Accompagné de l’ancien gouverneur Mike Huckabee, Vance effectue une visite de 48 heures consacrée à la sécurité régionale et à la situation des otages israéliens encore détenus à Gaza.
« Nous voulons un partenaire, et c’est ce qu’Israël est », a-t-il déclaré d’emblée.
Une alliance réaffirmée
Cette visite marque la première du vice-président depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
L’administration américaine cherche à consolider l’axe stratégique américano-israélien, mis à l’épreuve par deux ans de guerre régionale.
« Ce sont des jours décisifs, mais je suis optimiste que le cessez-le-feu tiendra », a ajouté Vance, en allusion à la trêve fragile négociée par Washington et Le Caire.
Rencontres sensibles
Dans la matinée, Vance a rencontré à Tel Aviv plusieurs otages libérés et des familles toujours sans nouvelles de leurs proches.
Il leur a promis que les États-Unis « continueront à tout faire pour ramener les otages tombés à Gaza ».
Le bureau du Premier ministre a confirmé que ces échanges se sont déroulés en présence du chef du Mossad et du ministre de la Justice Yariv Levin.
Une coopération sécuritaire renforcée
Les discussions ont également porté sur la coordination militaire contre le Hezbollah au Liban et la surveillance accrue des routes d’armement iraniennes.
Le vice-président a salué « la résilience exceptionnelle » d’Israël et promis de maintenir l’aide militaire américaine sans condition politique.
Message à l’Iran et au Hamas
La présence simultanée de Vance et de Huckabee — figure évangélique pro-israélienne — envoie un message clair : les États-Unis considèrent la sécurité d’Israël comme un pilier de leur propre défense mondiale.
« Si le Hamas ou le Hezbollah pensent que l’Amérique se détournera, ils se trompent lourdement », a déclaré Vance devant la presse.
Diplomatie de la fermeté
Le président Trump lui-même avait averti la veille : « S’ils ne respectent pas l’accord, ils seront traités très rapidement. »
Cette ligne, plus directe que celle de l’administration précédente, séduit une grande partie de l’opinion israélienne, lassée des ambiguïtés diplomatiques.
Dans un contexte où l’ONU multiplie les critiques contre Israël, cette visite symbolise le retour d’une diplomatie de clarté morale : les terroristes d’un côté, les démocraties de l’autre.
Sources : Jewish Breaking News, Times of Israel, White House Briefings, Reuters, Jerusalem Post.
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