“Le Hamas est l’État islamique” :la tentation d’une guerre totale

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Pour Yoseph Haddad, le Hamas n’est pas un simple mouvement islamiste : c’est un “Daesh palestinien”. Dans une série de messages publiés le 19 octobre, il accuse le monde d’avoir fermé les yeux sur la nature djihadiste du Hamas. Son propos est brutal, mais il exprime une vérité : l’idéologie du Hamas ne se contente pas de combattre Israël, elle veut anéantir toute coexistence.

Le 19 octobre 2025, Haddad écrivait :

« Déjà le premier jour de la guerre, nous vous avions prévenus : Hamas = Daesh. Quand ils s’en sont pris aux Juifs, le monde s’est tu. Peut-être que maintenant qu’ils tuent des Palestiniens, vous comprendrez enfin. »
(Source : Yoseph Haddad, Telegram, 19.10.2025)

Le message survient après la publication de rapports américains affirmant que le Hamas planifiait une attaque interne à Gaza contre des civils palestiniens — pour consolider son autorité par la peur.
Washington, selon Reuters et Wall Street Journal, a prévenu que cette attaque “constituerait une rupture grave du cessez-le-feu et prouverait que le Hamas est incapable de gouverner”
(Source : Reuters, 19.10.2025 – https://www.reuters.com)

Une comparaison redoutable
Assimiler le Hamas à l’État islamique n’est pas qu’une métaphore.
Les deux organisations partagent une même idéologie : culte de la mort, usage de la terreur contre les civils, propagande religieuse extrême et mépris du droit international.
Les services de renseignement israéliens ont depuis longtemps noté que des manuels de formation du Hamas reprennent presque mot pour mot ceux de Daesh sur la guerre asymétrique et la diffusion de vidéos de massacres.
(Source : INSS, rapport sur le terrorisme djihadiste, 2024 – https://www.inss.org.il)

Analyse — un appel à la fermeté totale
Haddad appelle à “parler au Hamas dans sa propre langue : celle du feu”.
Une rhétorique dure, que certains militaires israéliens traduisent par une intensification des frappes ciblées et l’élimination systématique des chefs terroristes.
Mais ce discours soulève aussi un débat moral : Israël peut-il éradiquer une idéologie par la seule force ?

Le colonel (rés.) Miri Eisin, analyste sécuritaire, nuance :

« Comparer le Hamas à Daesh est juste, mais il faut aussi éviter de devenir l’image inverse du mal qu’on combat. Notre force, c’est la légitimité. »
(Source : Channel 12 News, 18.10.2025 – https://www.mako.co.il)

Conséquences régionales
La comparaison avec Daesh permet à Israël de rallier un consensus international inédit : les États-Unis, la France et plusieurs pays arabes reconnaissent désormais que le Hamas est une menace régionale, et non un acteur de “résistance”.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Yisrael Katz l’a résumé :

« Le monde a compris : ceux qui massacrent juifs, chrétiens ou musulmans ne sont pas des libérateurs, ce sont des barbares. »
(Source : MFA.gov.il, déclaration officielle, 19.10.2025)


En assimilant le Hamas à Daesh, Yoseph Haddad renvoie chacun à sa responsabilité morale.
Cette guerre n’oppose pas Israël à Gaza, mais la civilisation à la barbarie.
Et si les démocraties veulent survivre, elles devront cesser de traiter les terroristes comme des interlocuteurs politiques.

Sources principales :

  • Yoseph Haddad, Telegram (19.10.2025)

  • Reuters, “U.S. warns of Hamas plan against civilians”, 19.10.2025

  • INSS, rapport 2024 sur le terrorisme djihadiste – https://www.inss.org.il

  • Channel 12 News, 18.10.2025 – https://www.mako.co.il

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