Khalil al-Hayya, le chef du mouvement terroriste dans la bande célèbre une « victoire totale » grâce au 7 octobre

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Alors que le monde s’apprête au retour des otages, le Hamas choisit d’en faire une célébration de vistoire. Dans un discours prononcé ce matin depuis Gaza, Khalil al-Hayya, chef du mouvement terroriste dans la bande, a exalté le “courage héroïque” des habitants de Gaza et glorifié les “martyrs” de l’attaque contre Israël. Derrière ces mots, une rhétorique de guerre intacte : le Hamas revendique la barbarie d’hier comme un modèle pour demain.

« Le monde entier est resté stupéfait devant les sacrifices et la résistance du peuple de Gaza », a-t-il déclaré, ajoutant que les combattants du mouvement « ont fait échouer les plans de l’occupant visant à provoquer la famine, le chaos et la déportation ».

Al-Hayya a cité nommément Ismaïl Haniyeh, Saleh al-Arouri, Yahya Sinwar et Mohammed Deif — présentés non pas comme des responsables du bain de sang, mais comme des “héros” ayant “déclenché le déluge d’Al-Aqsa”. Une déclaration qui sonne comme une provocation directe, alors même qu’Israël pleure encore les 1 200 civils assassinés et plus de 900 soldats tues et des familles en deuil et en choc apres la liberation d’archi terroristes.

Une propagande bien rodée, une mémoire falsifiée

Ce discours, relayé par les agences arabes et les médias pro-Hamas, s’inscrit dans une stratégie connue : transformer un acte terroriste en épopée nationale. Le Hamas parle de “montagnes inébranlables” et de “victoire morale”, comme pour effacer les images de massacres de civils, de viols et de prises d’otages.

Mais la réalité contredit cette mythologie héroïque. D’après les rapports des Nations unies et de B’Tselem, plus de 70 % des bâtiments administratifs du Hamas ont été détruits par Tsahal, et plus de 800 000 habitants ont fui Gaza-Centre. La “résistance” qu’évoque al-Hayya repose désormais sur des ruines et sur un appareil terroriste réduit à des poches isolées, traquées quotidiennement par les forces spéciales israéliennes.

Une célébration de la haine

Ce qui choque le plus dans les propos du chef du Hamas, c’est la célébration explicite de ceux qui ont planifié le massacre du 7 octobre. Al-Hayya a “honoré” la mémoire de Haniyeh et d’al-Arouri — tués dans des frappes israéliennes ciblées — ainsi que celle de Deif et Sinwar, toujours recherchés.

Ces “hommes”, rappelle l’historien militaire Shaul Shay dans une interview à Israel Hayom, « sont responsables de crimes de guerre documentés : assassinats de civils, viols collectifs, enlèvements de femmes et d’enfants, et destruction systématique de villages entiers dans le sud d’Israël ».

Mais dans la bouche d’al-Hayya, ces actes deviennent “le prix de la liberté”. Le Hamas revendique ouvertement la stratégie du chaos permanent, où la souffrance palestinienne devient un instrument de mobilisation politique.


L’accord d’échange : 1 950 prisonniers pour 250 otages ?

Dans son allocution, Khalil al-Hayya a aussi confirmé ce que plusieurs sources arabes avaient déjà laissé entendre : le futur accord d’échange prévoit la libération de 250 prisonniers condamnés à perpétuité et de 1 700 détenus originaires de Gaza.

Un chiffre qui, s’il se confirme, représenterait le plus important relâchement de terroristes depuis l’accord Gilad Shalit en 2011 — où 1 027 détenus avaient été échangés contre un seul soldat israélien.
De nombreux analystes, comme Eli Carmon du ICT de Herzliya, préviennent déjà :

« Le Hamas ne parle pas de trêve. Il parle de reconstitution. Chaque prisonnier libéré est une cellule terroriste potentielle, un multiplicateur de haine. »


Une opération psychologique contre Israël

Ce discours du Hamas n’est pas anodin. Il vise à retourner la perception internationale : faire passer le mouvement islamiste pour une force de résistance légitime et présenter Israël comme l’agresseur.
Al-Hayya s’adresse autant à la rue arabe qu’aux chancelleries occidentales : il veut que Gaza apparaisse comme une victime, pas comme un agresseur.

Mais les faits sont têtus : ce “mouvement de libération” est le même qui a assassiné des nourrissons à Kfar Aza, brûlé vifs des familles à Nir Oz et pris des otages de 80 ans à Beeri. C’est aussi le même qui continue à utiliser des hôpitaux, des écoles et des mosquées comme bases militaires.


La réaction israélienne : fermeté et vigilance

Du côté israélien, la réponse est restée sobre mais déterminée. Le porte-parole de Tsahal a réaffirmé :

« Les forces israéliennes restent déployées selon le plan d’alerte. La trêve n’est pas un retrait moral, c’est une pause tactique. Nous poursuivrons toute menace directe. »

L’appareil sécuritaire surveille déjà les retombées de ce discours : crainte d’incitation à de nouvelles émeutes sur le Mont du Temple, tentatives de mobilisation à Hébron et Naplouse, et activisme numérique du Hamas en diaspora, notamment depuis la Turquie et le Liban.


Entre mythe et ruines : la “victoire” du Hamas

Un an après le 7 octobre, la rhétorique de Khalil al-Hayya dévoile une vérité glaçante : le Hamas n’a pas changé. Il n’admet ni défaite ni responsabilité — seulement une obsession : convertir la mort en héroïsme.
Mais dans les faits, Gaza n’est plus qu’un champ de ruines, ses dirigeants sont traqués, et la population qu’ils prétendent défendre vit sous leur joug.

La “victoire” qu’ils proclament n’est qu’un mensonge macabre : le Hamas célèbre ses martyrs, mais Israël pleure ses enfants.

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